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LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENT ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME : Le Gouvernement monte au front

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Le Gouvernement s’est réuni hier sous la présidence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, pour examiner le dossier de lutte contre le blanchiment d’argent, la lutte contre le terrorisme ainsi que la prolifération des armes de destruction massive. Si ce dernier point cité reste tout aussi important, les deux premiers vont de pairs et leurs incidences continuent à peser négativement sur la sécurité de l’Algérie et celle des pays de la région. D’où la nécessité de coordonner les efforts intergouvernementaux à l’effet de mettre fin au blanchiment d’argent qui, assez souvent, alimente le terrorisme et ses tentacules, sinon le crime organisé, le trafic de drogue, des armes… etc. Ainsi, le dossier abordé hier dans la réunion du Gouvernement a fait d’abord l’objet d’un topo de la situation présenté par le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane. Suite à quoi, il a été proposé l’institution du Comité national d’évaluation des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et du financement de la prolifération des armes de destruction massive. Ainsi, la création de ce dispositif réglementaire et technique, dont Benabderrahmane a exposé les missions, l’organisation et le fonctionnement, intervient dans le cadre du « renforcement du dispositif national de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et afin d’inscrire notre pays dans les standards internationaux en la matière, notamment les recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI) », cite le communiqué du Premier ministère. En effet, en tant que membre de ce mécanisme international, l’Algérie, par souci d’adapter sa législation dans le domaine de lutte contre ces phénomènes, a décidé de formaliser ses engagements sur le terrain. Car, pour le reste, l’Algérie a de tout temps été contre toute forme de financement du terrorisme, elle qui en a payé le lourd tribut durant la décennie noire. Ou encore moins, donc, faire l’économie dans la bataille contre les pratiques de blanchiment d’argent lorsque l’on sait que la destination de ces financements occultes vont vers des réseaux de nuisance qui pullulent sa bande frontalière du Sud.
F. Guellil

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