Accueil ACTUALITÉ L’UGTA désavoue Les techniciens de la maintenance avion : Guerre des tranchées...

L’UGTA désavoue Les techniciens de la maintenance avion : Guerre des tranchées à Air Algérie

0

La grève ouverte, entamée il ya une semaine par les techniciens de la maintenance avion à Air Algérie, continue de susciter des réactions. Après celle de la direction générale de la compagnie ayant, notamment, décidé de recourir à un recrutement afin de remplacer les grévistes, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), tente, de son côté, d’assurer quant à la qualité du travail effectué en dépit de ce mouvement de grève. En effet, la section syndicale d’Air Algérie, relevant de l’UGTA, a assuré que tous les avions de la compagnie alignés pour les vols sont techniquement contrôlés en matière de navigabilité selon les normes de sécurité. En réponse aux déclarations du président de la SNTMA, cette section syndicale a qualifié, dans un communiqué rendu public, «les auteurs d’informations à sensation de personnes qui n’hésitent pas à utiliser tous les moyens pour calomnier et diffamer, et commettent l’imprudence de faire douter et de s’attaquer à la maintenance aéronautique algérienne qui a déjà acquis ses lettres de noblesse depuis des décennies». Et de poursuivre en arguant : « que dire alors de la qualité du travail accompli actuellement dans les installations ultra modernes et n’ayant rien à envier aux autres compétences étrangères ». Toujours dans le même contexte, l’UGTA se dit assister, ces jours, à des attaques contre le pavillon national d’Air Algérie, faisant état d’absence de contrôle technique de ces avions. À cet effet, elle rassure les usagers et affirme «solennellement» que les avions d’Air Algérie alignés pour les vols sont techniquement contrôlés en matière de navigabilité selon les normes de sécurité prescrites par les autorités nationales et internationales. L’entretien des avions est assuré par des mécaniciens et ingénieurs hautement qualifiés et certifiés par l’autorité nationale (DACM), précise le syndicat. À ce titre, tout intervenant sur avion doit détenir une licence délivrée par la DACM et possédant une APRS (Approbation pour remise en service) dûment apposée sur l’ATL (Aircraft Technical Org) qui est un livret technique de l’avion consulté par l’équipage technique et les autorités compétentes dans les aéroports de destinations. Dans ce sens, la section syndicale a indiqué qu’avant chaque départ, l’avion est soumis à trois contrôles rigoureux exercés par le mécanicien d’avion, le service de contrôle interne à la compagnie (SACA) et le personnel navigant technique. À l’arrivée à destination, et à l’instar des autres compagnies aériennes mondiales, l’avion d’Air Algérie est lui aussi soumis à un énième contrôle technique par les autorités habilitées tel le SAFA (Safety assemblement of foreign aircraft) pour la région d’Europe, fait savoir la même source. Selon le syndicat, il faut au moins avoir l’honnêteté de reconnaître le travail exceptionnel accompli par des techniciens et ingénieurs compétents et expérimentés, et reconnus même par les avionneurs et les équipementiers étrangers. À rappeler que les techniciens de la maintenance relevant du syndicat autonome SNTMA sont entrés en grève le lundi 12 novembre pour revendiquer des augmentations de salaires. La direction générale d’air Algérie, ayant qualifié le mouvement d’anarchique et d’illégal, a pris des mesures de sanction contre 13 employés grévistes, et a également décidé de recruter de nouveaux techniciens afin de remplacer ceux qui ont refusé de rejoindre leurs postes.
Ania Nait Chalal

Article précédentÉCARTÉS POUR AVOIR REFUSÉ DE VALIDER LE BILAN DE L’EXERCICE 2017 : Le ministre des Finances pour arbitrer la mise à l’écart de deux cadres de la CAAR
Article suivantDénoncer le prince ou préserver l’alliance avec Ryad : Le dilemme de Trump