En opération de fouille et de ratissage menée, samedi dernier, dans la localité dite Beni-Bouateb, wilaya de Chlef, l’Armée nationale populaire a perdu deux de ses vaillants soldats, en l’occurrence deux caporaux contractuels, morts en martyrs, suite à l’explosion d’une bombe de fabrication artisanale, a-t-on appris d’un communiqué du ministère de la Défense nationale, publié hier, sur son site web.
Ces deux militaires répondent aux noms de Bouskaïa Billel et Nouasria Badis, lesquels, aux côtés de leurs frères de combat, étaient en opération antiterroriste menée par un détachement de l’ANP.
Dans son communiqué, le MDN fait part des condoléances du chef d’état-major de l’ANP par intérim, le général-major Saïd Chanegriha, qui a adressé « ses sincères condoléances aux familles et proches des deux Chouhada », réitérant, en cette douloureuse épreuve, que l’ANP « poursuivra ses efforts, sans répit et quels que soient les sacrifices, pour traquer ces criminels et les neutraliser partout où ils se trouvent à travers l’ensemble du territoire national ».
Pour sa part, le président de la République, tout en condamnant le terrorisme qu’il qualifie de « haine » contre le pays, présente ses condoléances à la famille des deux martyrs ainsi qu’à l’ANP. «À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons». L’Algérie a perdu deux de ses enfants au champ d’honneur contre un terrorisme aveugle à Chlef, suite à l’explosion d’une bombe de confection artisanale. L’Arme de la haine contre l’Algérie. Bouskaïa Billel et Nouasria Badis sont tombés en martyrs, nous présentons nos condoléances aux familles des deux martyrs, et à notre Armée qui traque les résidus du terrorisme », pouvait-on lire sur un tweet posté par Abdelmadjid Tebboune.
Le 2 mars dernier, lors d’une opération antiterroriste exécutée à l’ouest du pays, à Taffassour relevant de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, un joundi contractuel de l’ANP, le dénommé Merdaci Moussa, était tué en plein combat avec ses frères d’arme contre le terrorisme, pour une opération qui s’est soldée par la liquidation d’un dangereux sanguinaire qui était en possession d’une Kalachnikov chargée de munitions, d’une ceinture explosive et d’une paire de jumelles. Près d’un mois auparavant, le 9 février plus exactement, alors qu’il était en faction dans la région de Timiaouine, à Bordj Badji Mokhtar, Benadda Brahim, un soldat de l’ANP, perd la vie pour épargner celles de ses frères au campement d’un détachement militaire. Il s’agissait d’un attentat à la voiture piégée, par lequel l’assaillant, stoppé net par le soldat héros, a fait exploser son engin qui emporte avec lui le chahid de l’ANP.
F. G.