Après avoir rencontré, hier, les différentes associations et fédération, de parents d’élèves, le ministre de l’éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, recevra, aujourd’hui, à leur tour, les syndicats du secteur. Alors que l’ordre du jour de ces rencontres n’a pas été précisé, il est à relever qu’une demi-heure seulement sera consacrée à chacun des représentants syndicaux. Le premier responsable du secteur de l’éducation nationale a entamé donc la semaine avec une série de rencontres avec ses partenaires sociaux. Après avoir envoyé des invitations à l’ensemble des syndicats et des représentants de parents d’élèves, voilà que le défilé a commencé. Contacté, hier, le secrétaire général du SATEF, Boualem Amoura, a fait savoir qu’il s’agit de rencontres de trente minutes pour chaque syndicat. « Sincèrement, nous ignorons ce qu’on pourrait bien se dire durant ce laps de temps», a déclaré notre interlocuteur, soulignant que l’ordre du jour de ces rencontres n’a pas été mentionné dans l’invitation. «C’est le flou », dira-t-il à ce propos. Selon lui, «Il y a beaucoup de questions d’actualités qui doivent être discutées », citant notamment celle liée au maintien de l’examen du BEM malgré les réclamations des parents, des enseignants et des syndicats. Il y a également des questions relevant du domaine pédagogique et des programmes, « mais là encore on ne pense pas que cela puisse se faire en une demie heure », relève la même source. Le porte-parole du CNAPESTE, Messaoud Boudiba, pense de son côté que ces réunions seront consacrées soit à la présentation par le ministre d’un avant-projet concernant des questions précises du secteur ou bien, a-t-il supposé, donner des réponses aux revendications de chaque syndicat. Concernant l’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM), Boudiba estime que c’est dans l’intérêt général de rouvrir le débat autour de cette question, chose qui sera proposée aujourd‘hui au ministre Ouadjaout, a-t-il fait savoir. Pour sa part, le président de l’association des parents d’élèves, Khaled Ahmed, reçu, hier, par le ministre de l’éducation nationale, a indiqué que toutes les possibilités restent envisageables en ce qui concerne l’examen du BEM. Il a indiqué, à ce propos, que Mohamed Ouadjaout a prêté une oreille attentive aux différentes préoccupations soulevées par les parents d’élèves et s’est montré « compréhensif » à leurs inquiétudes, notamment en ce qui concerne le BEM, laissant entendre ainsi que l’annulation de cet examen, n’est pas tout à fait impossible.
Ania Nait Chalal