Adopté à l’unanimité par les deux Chambres du Parlement national, le projet de Loi de finances 2024 qui prévoit des dépenses de plus de 15 275 milliards DA, dont 18% destinées à l’investissement public, attend désormais la signature prochaine (avant la fin de l’année) du président de la République, pour entrer en vigueur.
Mère des lois, le texte fixe le cap économique pour le prochain exercice et définit les budgets de fonctionnement des différents départements. Cette loi basé sur un prix de référence du baril de pétrole de 60 dollars durant la période 2024-2026, et 70 dollars pour le prix estimatif du baril de pétrole brut, devrait aboutir à une stabilité de la situation économique, grâce à l’amélioration des indicateurs économiques globaux et budgétaires. Cette amélioration est principalement attribuée aux mesures prises par les autorités publiques sur le plan social et économique. Cela se manifeste par l’augmentation des dépenses budgétaires, prenant en considération les besoins exprimés par certaines institutions et départements ministériels. En effet, ce projet de loi consacre le principe de préservation de la justice sociale en intervenant dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la sécurité sociale et du logement, notamment en faveur des couches sociales les plus vulnérables. Le texte de loi vient en consécration du principe de préservation de la justice sociale à travers l’intervention de l’État dans les domaines de la santé, l’éducation, la sécurité sociale et de l’habitat, notamment au profit des catégories sociales les plus vulnérables. La LF 2024 vise également à prendre en charge l’impact financier induit par les mesures visant à garantir la sécurité alimentaire et l’alimentation en eau potable pour faire face à la problématique de la pénurie d’eau, à promouvoir l’investissement, relancer les grands projets structurants, et poursuivre la réalisation des différents projets. Le texte de la loi de finances prévoit des recettes de 9 105,3 milliards de DA en 2024, dont 3 512,3 milliards de DA de recettes pour la fiscalité pétrolière, et des dépenses d’une valeur de 15 292,74 milliards de DA comme autorisation d’engagement et 15 275,28 milliards de DA comme crédits de paiement. Les dépenses prévues dans le texte de loi englobent notamment les dépenses de personnel avec 5 155,67 milliards de DA, dépenses de gestion des services 632,87 milliards de DA, outre les dépenses d’investissement estimées à 2 894,58 milliards de DA comme autorisation d’engagement et 2 809,36 milliards de DA de crédits de paiement.
Sarah O.