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L’industrie automobile militaire fait mieux : Un taux d’intégration de 30% en 2019

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Au moment où l’industrie nationale de l’automobile peine à s’asseoir sur une base solide, la production militaire dans le domaine s’affirme comme véritable levier à l’économie nationale en mal de ressources financières.
La Commission de la défense nationale à l’APN a organisé, hier, au siège de l’Assemblée une journée parlementaire sur les industries militaires en Algérie. Cette journée a permis à la presse nationale, députés et différents corps de la sécurité nationale, de prendre connaissance de l’industrie de l’ANP et de sa stratégie en cours dans ses différentes filières de production, son rôle dans la relance du développement économique à travers une industrie automobile florissante. Lors de son intervention, le directeur des fabrications militaires au ministère de la Défense nationale, le général major, Rachid Chouaki a fait savoir, d’emblée, que : « l’autosuffisance des industries militaires est déjà fixée comme objectif», soulignant que : «l’Armée algérienne devrait recruter 25 000 civils pour ses différentes structures industrielles durant l’année en cours.» Celui-ci dira que les jeunes qui seront recrutés se compteront parmi les universitaires et les diplômés de la formation professionnelle.
L’industrie militaire algérienne a pour objectif de satisfaire la demande du marché national, et surtout de réduire les importations. Les entreprises militaires emploient plusieurs jeunes titulaires de diplômes universitaires. Le général major a indiqué, dans ce sillage que : «cette démarche s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie militaire adoptée par le gouvernement, et ce, pour satisfaire les besoins de l’institution militaire dans tous les domaines.» Aujourd’hui, le MDN assure déjà la fourniture de tous types de véhicules aux différents corps de sécurité, notamment la Police, les Douanes et la Protection civile, ainsi qu’à des entreprises publiques, à l’image de Sonatrach et Sonelgaz. La direction de l’ANP est au service du citoyen et de l’économie nationale, c’est pour cela qu’elle compte étoffer ses différentes structures afin de contribuer à absorber le taux de chômage en Algérie et offrir plus de postes d’emploi aux jeunes ingénieurs, vu que l’Algérie s’intéresse fortement au marché de la construction automobile. Il faut rappeler, à cette occasion que l’armée compte récupérer aussi la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba, sachant que tous ces projets vont créer des milliers de postes d’emploi notamment.
À cet effet, Rachid Chouaki a rappelé que l’industrie militaire dispose actuellement de dix sociétés à travers le territoire national exerçant dans diverses branches telles que la mécanique, le textile, l’électricité ou les industries chimiques, pour ne citer que celles-là. Pour ce qui est de la Société algérienne pour la fabrication des véhicules Mercedes Benz (SAFAV-MB) d’Aïn Bouchekif, de Tiaret, son usine atteindra en 2019, indique-t-il, la capacité de 25 000 unités, ce qui, de l’avis du général major, couvrira la demande nationale pour ce type de véhicules. «Nous allons atteindre un taux d’intégration de 30% en 2019.
Nous travaillons avec notre partenaire technologique, Daimler, pour la mise en place d’une plateforme pour la construction de 15 000 camions et 1500 bus de transport urbain de marque Mercedes Benz, en plus de 6000 véhicules utilitaires de marque Sprinter et environ 2000, véhicule 4×4 (Classe G). Nous allons également produire 25 000 moteurs lourd, au niveau de l’usine de Oued Hmimine de Constantine, dont 17 000 à destination de l’usine des véhicules de poids lourd de Rouiba.»
Mohamed Wali

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