Accueil À LA UNE LIBERTÉ DE CULTE EN ALGÉRIE : Attaf recadre Blinken

LIBERTÉ DE CULTE EN ALGÉRIE : Attaf recadre Blinken

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es informations contenues dans le dernier communiqué du Secrétariat d’État américain sur la liberté de culte concernant l’Algérie, sont erronées et inexactes, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Ainsi, le chef de la diplomatie nationale a exprimé, samedi, à ce propos, ses profonds regrets, dans un entretien avec son homologue américain, Antony Blinken. Selon le ministère, le communiqué des autorités américaines avait omis les efforts consentis par l’Algérie en vue de consacrer le principe de liberté de culte et de pratique religieuse, un principe garanti par la Constitution algérienne de manière claire et sans équivoque. La même source indique que Ahmed Attaf a, également, évoqué « le dialogue engagé par notre pays avec les États-Unis à cet égard, et l’expression, à plusieurs reprises, de sa disponibilité à recevoir l’ambassadeur itinérant américain pour samedi, la liberté de religion dans le monde, en vue de mettre la lumière sur les faits, outre l’engagement effectif de l’Algérie à préserver le principe de liberté de culte conformément à ces obligations internationales y afférentes ». La position de l’Algérie sur la liberté de culte a été exprimée déjà en décembre 2022, par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, qui supervisait alors une conférence placée sous le thème « la liberté de culte: protection et garanties ». Il avait rappelé que la Constitution stipule que « la liberté du culte est garantie dans le respect de la loi », en vue de protéger les lieux du culte de l’influence politique ou idéologique. D’autre part, l’appel téléphonique que Attaf a reçu, ce samedi, de son homologue américain, a permis également d' »échanger les vues et d’approfondir les concertations autour de plusieurs questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité pour ce mois, notamment celles relatives à la sécurité de la navigation maritime en mer Rouge, la situation prévalant dans la bande de Ghaza assiégée sur fond de la nécessité impérieuse d’accélérer la réunion des conditions nécessaires pour parvenir à une solution juste et durable de la question palestinienne, dans le cadre de la solution à deux États, la question du Sahara occidental et le renforcement de l’adhésion des États-Unis au soutien du processus politique sous l’égide des Nations unies », d’après le communiqué du ministère. Il convient de souligner qu’Anthony Blinken est en tournée d’une semaine au Moyen-Orient, commencée samedi en Turquie où il s’est entretenu à Istanbul avec le président turc et son ministre des Affaires étrangères. Hier, à Amman, Anthony Blinken a rencontré le roi Abdallah II de Jordanie qui lui a déclaré, cité par Al-Mayadeen, que son pays rejetait totalement le déplacement forcé des Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza, soulignant la nécessité de « permettre à la population de Ghaza de rentrer chez elle ». Il a également appelé, selon la même source, les États-Unis à faire pression pour un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, à protéger les civils et à garantir l’acheminement adéquat et durable des secours, de l’aide humanitaire et médicale à la bande de Ghaza. Après la Jordanie, Antony Blinken devait se rendre au Qatar pour terminer sa journée de dimanche à Abou Dhabi, avant de se rendre aujourd’hui, en Arabie saoudite, puis dans les territoires palestiniens occupés, où il devrait tenir des pourparlers qui, at-il souligné, selon les sources médiatiques, « ne seront pas faciles ».
M. R.

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