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LIBÉRATION DES DÉTENUS D’OPINION ET DISSOLUTION DE L’APN La société civile réagit

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La société civile a réagi aux décisions prises par le président Tebboune, comme annoncées dans son discours à la nation prononcé jeudi soir. Notamment, en ce qui concernant la libération des détenus d’opinion et la dissolution de l’APN. Des acteurs ont salué l’engagement du chef de l’État à construire « la nouvelle Algérie », alors que d’autres considèrent ces décisions comme des mesures d’apaisement envers le Hirak.

Le Forum civil pour le changement
Le président du Forum Civil pour le Changement, Abderrahmane Arrar, a qualifié ces décisions de « très favorables » en réponse aux revendications du Hirak. « La libération des détenus d’opinion a toujours été une demande majeure; cette décision va calmer les esprits et renforcer davantage la confiance entre le peuple et ses institutions, et aidera à sortir de cette impasse qui bloque le processus de la nouvelle Algérie » affirma-t-il. Concernant la dissolution de l’APN, il nous dira que cette démarche est une réponse à la demande du peuple. « C’est un point de plus qui renforcera la confiance ». Pour les élections, elles restent un défi, selon Arrar, en appliquant la transparence avec une participation importante du peuple. « Le changement dans le pays est un processus qui demande un travail collectif », souligne-t-il, insistant que l’Algérie a besoin de nouvelle institutions d’une manière légale pour arriver à un véritable changement.

EL Massar El Djadid
EL Massar El Djadid, qui regroupe plusieurs organisations de la société civile, a également salué, par la voix de l’un de ses fondateurs, Meriem Belkacemi, « les grandes décisions » prises par le chef de l’État qui concrétisent, selon elle, les engagements pris par le président Tebboune.

Le SATEF
Pour le coordinateur national du SATEF et membre de la Confédération des syndicats algériens (CSA), Boualem Amoura, les élections législatives n’ « apporteront rien de nouveau » pour le travailleur algérien, ni pour le peuple algérien. « La dissolution de l’APN ne règlera pas non plus les problèmes du pays ». Pour Amoura, il faut aller vers « plus de liberté, ouvrir le champ médiatique pour un débat contradictoire, tout en donnant la chance aux Algériens de dialoguer entre eux. » Concernant les libérations des détenus du Hirak, notre interlocuteur a salué cette décision, tout en la considérant comme une « mesure d’apaisement », car « ces gens n’ont pas commis de crimes, ils ont juste défendu l’Algérie, et arrêtés dans des marches populaires; ces gens-là ne devaient jamais être arrêtés », pense-t-il.

Le Syndicat des praticiens de la santé publique
Sur sa page Facebook, Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique et membre de la CSA a exprimé sa joie par rapport à la libération des détenus du Hirak, promettant de poursuivre le chemin du changement. «  Je suis content que vous retrouviez la liberté de nouveau, nous continuons à travailler ensemble pour le changement, liberté à tous les détenus d’opinion », écrit le Dr Merabet sur sa page face book.

L’Organisation des moudjahidine
De son côté, l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a salué dans un communiqué de presse les décisions du chef de l’État, indiquant que ces mesures rentrent dans le cadre de « l’amélioration du climat politique national dans une Algérie nouvelle, qui permettra au peuple de jouer un rôle important dans la prise des décisions à travers l’élection de vrais représentants ».
Sarah Oubraham

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