La direction de l’ES Tunis a réservé une mauvaise surprise à son joueur algérien, Youcef Belaïli. Ce dernier pensait que son contrat avec la formation phare de la capitale tunisienne allait expirer en juin prochain, voilà que l’Espérance annonce, par le biais du président de sa commission juridique, que le contrat a été prolongé automatiquement d’une année, car le joueur n’avait pas manifesté son désir de partir dans les délais, comme le prévoit le contrat signé entre les deux parties en juillet 2012.Une attitude qui a fait sortir le père du joueur de ses gonds. Abdelhafidh Belaïli, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a indiqué lors d’une intervention téléphonique dans une émission sportive de la télévision tunisienne, qu’il a envoyé deux correspondances à la fédération tunisienne de football et à la Ligue nationale de Football professionnel le 9 décembre 2013 pour exprimer la volonté de son fils de partir du Parc B. Il a ajouté qu’il a également envoyé une lettre recommandée avec un accusé de réception dans ce sens au président de l’EST, Hamdi Meddeb, 24 heures plus tard, conformément aux termes du contrat signé avec l’Espérance. Abdelhafidh Belaïli a souligné également que le joueur sera libre le 30 juin 2014 et il a le droit de signer un précontrat avec n’importe quel club. Il a ajouté que le comportement du Bureau directeur de l’EST a changé vis-à-vis du joueur depuis le 15 décembre, puisque les responsables Sang et Or ont exercé des pressions sur Youssef Belaili et refusé les offres de clubs voulant s’attacher ses services. Abdelhafidh Belaïli a fait savoir aussi qu’un accord a été trouvé pour que le joueur reprenne les entraînements avec une prolongation de son contrat en contrepartie, mais la déclaration accordée par le président de la commission juridique de l’EST, Riadh Touiti à Mosaïque FM, a tout gâché.
Pour l’heure, l’ex-international olympique est toujours interdit des entraînements collectifs des Sang et Or, et par ricochet, il ne participe plus aux rencontres de son équipe. Affaire à suivre…
Hakim S.
