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L’espoir renait en Palestine

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Après le brillant succès de la diplomatie algérienne au Conseil de Sécurité de l’ONU, les Palestiniens ont maintenant la conviction que rien n’est impossible. Ils avaient baissé les bras, lorsqu’en 2012, l’ONU ne leur avait accordé que le statut d’observateurs alors que dans leur requête de 2011, ils demandaient à faire partie des membres permanents. Ils viennent de décider de relancer leur demande de 2011.
La présidence du Conseil de sécurité, tenue actuellement par Malte, a déclaré que « la lettre a été reçue (…) et nous allons tenir des consultations bilatérales pour décider de la voie à suivre ». Ce qui n’est pas très engageant. Pour passer cette étape avec succès, il faut que la résolution soit adoptée par une majorité de 9 voix sur 15 sans aucun veto. Ensuite, l’autre étape se déroulera devant l’Assemblée générale des Nations unies. Il faudra obtenir la majorité des deux tiers des membres présents et votants. Ce n’est qu’après cette ultime formalité que la Palestine sera reconnue comme membre permanent des Nations unies avec toute la symbolique et la force que confère une telle adhésion. Il est clair que l’entité sioniste fera un lobbying forcené et utilisera toutes les manœuvres pour empêcher la Palestine d’accéder à cette reconnaissance internationale. Dans certains cas, elle n’hésitera pas à utiliser les menaces envers les pays qui lui sont inféodés. Notamment les pays « normalisateurs » qui sont face au jugement de l’histoire et de leurs peuples. C’est le 18 avril prochain qu’est prévue une réunion ministérielle du Conseil de sécurité sur la situation à Ghaza et devant aboutir à la demande palestinienne. C’est dans ce contexte que 13 années plus tard, la Palestine sollicite, une nouvelle fois, l’Algérie en sa qualité de membre élu du Conseil, pour défendre sa demande auprès de l’ONU. C’est l’objet de l’appel téléphonique, de mercredi dernier, du président palestinien, Mahmoud Abbas, à notre président, Abdelmadjid Tebboune qu’il a d’abord remercié. Il a été suivi le lendemain par un autre appel du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères palestinien, Mohamed Mustafa, à notre ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. Lequel Premier ministre palestinien renforcera ces contacts par une visite, après l’Aïd El-Fitr, dans notre pays. Pleinement confiants des capacités de l’Algérie, ces responsables lui demandent de les aider une nouvelle fois dans cette « relance » de leur admission de membre permanent de l’ONU. C’est une procédure ardue. Ardue par toutes les erreurs accumulées par le passé qu’il va falloir surmonter avec tact et doigté. Ceci dit, l’Algérie qui a abrité la proclamation de l’État de Palestine en 1988, l’Algérie qui a rendu possible le discours de Yasser Arafat à l’Assemblée générale de l’ONU en novembre 1974, l’Algérie qui a permis l’unification des mouvements de libération palestiniens en 2022, ne peut que continuer à aider, encore et toujours, les Palestiniens. Le président Tebboune l’a réitéré plusieurs fois !
Zouhir Mebarki

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