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Les prix de référence en vigueur, non respectés, hier, premier jour de Ramadhan : La mise en garde du ministère du commerce n’a pas eu d’impact

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Les prix des fruits et légumes et des viandes ont connu, en ce premier jour du mois de Ramadhan une augmentation vertigineuse, a-t-on constaté, hier au niveau du marché de Kouba. Ce tour au même marché nous a permis, aussi de rendre compte que beaucoup de commerçants n’ont pas respecté les prix référentiels fixés par le ministère du Commerce et entrés en vigueur dès le premier jour du Ramadhan, alors que d’autres vendeurs ignoraient même l’existence de ce dispositif.

Au marché de Kouba, la pomme de terre est cédée entre 60 et 65 DA, alors que son prix référentiel variera entre 45 et 50 DA sur le marché de détail, la courgette, très sollicités par les ménages durant le Ramadhan, celle-ci est affichée à 170 DA le kilo alors que son prix de référence variera, aussi entre 65 et 80 DA sur le marché de détail. Aussi, le prix de la tomate n’a pas échappé à cette tendance haussière, en ce premier jour du mois de Ramadhan. Elle est proposée à 150 DA Le kilo, alors que son prix référentiel est cédé au prix de détail entre 90 et 110 DA. L’oignon était, aussi inabordable dans ce marché , le kilogramme de l’oignon sec coûte 120 DA tandis que l’oignon vert coûte 70 DA le kg. Quant à la carotte son prix est affiché à 100 DA. Les prix des viandes ont, également grimpé sur le marché, la viande bovine fraîche carcasse est affichée à 1500 DA. Le même constat a été fait concernant la banane, son prix est affiché à 280, alors que le prix de référence est entre 230 et 250 DA le kg au niveau du détail. Interrogés pour savoir les raisons du « non-respect » des prix de références, fixés par le ministère du commerce , certains commerçants et vendeurs estiment que ce dispositif est loin d’être applicable du fait que les prix ont connu, aussi une hausse au niveau des marchés de gros. D’autres affirment que cette mesure doit être appliquée d’une façon rigoureuse : « Alors que nos marchés sont gangrenés par l’informel ! », nous dira, Bachir , un jeune vendeur, faisant remarquer, ainsi que ce phénomène est omniprésent dans les multiples marchés: « Comme vous-voyez, aucun contrôleur n’est venu pour constater les prix », explique un autre commerçant : « je ne suis pas au courant de cette mesure et personne n’est venu nous voir », ajoute notre interlocuteur . Pour leur part, certains citoyens interrogés, juste à la sortie du marché, ces derniers dénoncent cette hausse des prix : « Le kilogramme de la courgette a atteint un pic de 170 DA et le kilogramme de la tomate à 150 DA le kilo, c’est, trop ! , que faire alors dans un pareil contexte pour nourrir mes enfants », lance Mokhtar, la cinquantaine et père de trois enfants . Tout en espérant, dans ce contexte que les prix des légumes et des viandes vont baisser dans les prochains jours.
Mehdi Isikioune

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