En plein meeting populaire dans le cadre de la campagne électorale pour le deuxième mandat à la tête de l’État, le candidat libre Abdelmadjid Tebboune a, depuis l’Illizi où il animait un meeting populaire le jour du 30 août 2024, tenu ce qui pourrait être, aujourd’hui, interprété comme une prophétie. « Je suis fier de me retrouver devant vous, vous êtes les gardiens du pays, de nos frontières, vous qui êtes venus d’Adrar, de Tamanrasset, d’In-Guezzam, d’In-Salah, d’Illizi, de Bordj Badji Mokhtar… », avait déclaré le président de la République à d’adresse de notables, chefs de tribus, chouyoukh de zaouïas et Aménoukal issus du Grand sud venus, alors, applaudir le candidat aux élections présidentielles du 7 septembre 2024. Un peu plus de huit mois plus tard, les prédictions d’Abdelmadjid Tebboune se sont révélées exactes. En effet, nous assistons, depuis quelques jours, à des manœuvres hostiles contre l’Algérien, œuvre insidieuse d’une junte malienne en crise d’hystérie. Face au danger, l’appel du Président a été entendu aujourd’hui. On assiste à un retour d’échos. Les voix puissantes du grand sud algérien ont parlé. Les soutiens au pays fusent de partout. En effet, les nouvelles tensions sécuritaires à nos frontières sud, que l’affaire du drone malien abattu par l’Algérie a exacerbées, met à nouveau notre pays à rude épreuve. Sur le terrain, il est vrai que l’Armée nationale populaire assure, rassure et veille avec abnégation sur chaque lopin de cette terre arrosée par le sang de nos martyrs. Pour défendre farouchement notre souveraineté territoriale. Pour autant, la force de frappe de nos services de sécurité ne dissuade visiblement pas les putschistes maliens au pouvoir. Ils continuent à s’agiter en croyant trouver en notre pays l’ennemi extérieur qui leur ferait oublier l’échec notable qu’ils ont essuyé dans la lutte contre le terrorisme. Mais, les notables et les chefs religieux de l’Ahaggar qui les connaissent mieux que nous montent au créneau pour apporter leur soutien à l’Algérie qui n’a fait que défendre ses frontières. Ainsi, la Machiakha générale de la Tariqa Qadiriya en Algérie et à travers toute l’Afrique a dénoncé les accusations infondées du Gouvernement de transition au Mali à l’encontre de l’Algérie. Elle a exprimé sa « vive dénonciation face à ces allégations fallacieuses qui ont pour but de porter atteinte à l’Algérie et remettre en cause ses positions constantes sur les questions de voisinage et de paix dans la région du Sahel ». Avant elle, l’Amenokal Selsali Didi, chef de la tribu touareg de Tanezrouft, a renouvelé son soutien aux institutions de la République Algérienne. « Au nom de tous les chefs tribaux, personnalités et cadres de la région de Tanezrouft, nous renouvelons notre engagement à rester unis aux institutions de la République et à défendre la stabilité du pays face à tous les défis », a-t-il déclaré.
Farid Guellil