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LES DIPLOMÉS DES ENS À PARTIR DE 2016 PRIS EN CHARGE : Recrutement d’un millier d’enseignants dans l’Éducation

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Bonne nouvelle pour les diplômés des écoles nationales supérieures de l’enseignement (ENS) à partir de 2016. Le ministère de l’Éducation nationale vient d’annoncer, en effet, que des mesures « exceptionnelles » seront prises pour le recrutement de prés de 1 000 enseignants aux différents postes d’enseignement dans les trois paliers, selon l’ancienneté du diplôme ainsi que du mérite.

Cette opération concerne, a précisé le MEN dans un communiqué rendu public mardi, les sortants des ENS des années 2016, 2017, 2018, et 2019. Ainsi pour les diplômés de l’enseignement secondaire, le recrutement se fera au poste d’enseignant du cycle secondaire à la catégorie 13 au niveau de la wilaya de résidence. Pour les diplômés de l’enseignement moyen, le recrutement se fera au poste d’enseignant du cycle moyen à la catégorie 12 au niveau de la wilaya de résidence.
Certains diplômés de l’enseignement secondaire seront, toutefois, recrutés aux postes d’enseignants du moyen en l’absence de postes vacants dans le secondaire.
La classification de ces diplômés se fera, explique d’autre part la même source, selon l’année de l’obtention du diplôme à compter de 2016, ceci pour prendre en considération l’ancienneté du diplôme puis la moyenne générale de l’année de l’obtention du diplôme, et dans le cas d’égalité, la priorité sera donnée au plus âgé.
Il convient de souligner, par ailleurs, que cette opération de recrutement qui n’écarte pas le recours aux listes d’attente, vise à combler le déficit d’enseignants, mais surtout à combler le manque provoqué par les départs massifs en retraite.
Cette opération intervient, en outre, après la rentrée scolaire 2019/2020 qui enregistre une multitude de problèmes. Il est bon de rappeler, dans ce sens, que la reprise des cours ne s’est pas déroulée dans les bonnes conditions que l’on prétendait.
Le délabrement de certains établissements scolaires dans plusieurs wilayas a poussé les élèves à carrément boycotter la rentrée. Dans d’autres établissements, l’absence d’équipements nécessaires à l’enseignement ; dont les chaises et les tables a poussé les élèves à s’asseoir à même le sol. Le manque de manuels scolaires et de transport a été également relevé dans des régions éloignées du pays.
Ania Nait Chalal

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