Le directeur général du Centre national du permis de conduire et de la sécurité routière, Smail Benaicha a annoncé, hier, qu’un nouveau cahier de charges de création d’auto-écoles sera appliqué à partir de 2019, soulignant, par la même occasion, que ce nouveau texte exige à l’examinateur un niveau de 3e année universitaire plus 3 années d’expériences et 7 ans pour ceux qui ne prouvent pas le niveau de 3e année universitaire.
Le même responsable a signalé, par ailleurs, lors de son intervention, lors d’une journée d’étude organisée par la direction des transports de la wilaya de Tiaret au profit des gérants des auto-écoles, sous le slogan «Un formateur compétent, un conducteur exemplaire » au profit de 153 gérants d’auto-écoles implantées à travers la wilaya, que l’élaboration de ce cahier de charges a été confiée à plusieurs parties dont les acteurs dans le domaine d’enseignement de la conduite.
Benaïcha a évoqué entre autre des projets de 130 circuits d’enseignement de la conduite inscrits à travers le pays dont certains ont été concrétisés et la plupart sont confrontés à des problèmes de terrains et de gestion. Il a également indiqué que des rencontres régionales ont été organisées dans les wilayas de Constantine et d’Oran en vue de dégager des solutions et des propositions dont celle d’accorder leur gestion aux communes ou à des opérateurs économiques.
Cette rencontre était, aussi pour lui, une occasion de rappeler qu’un nouveau système d’examens pour l’obtention du permis de conduire utilisant les nouvelles technologies de l’information et communication sera adopté dans six mois, ajoutant, également, que ce système sera appliqué à travers l’ouverture de centres d’examens et la formation en coopération avec les Centres nationaux d’enseignement à distance (CNEPD) dont les locaux et les moyens pédagogiques seront exploités, dans le but de donner plus de crédibilité aux examens du permis de conduire.
Présent à cette rencontre, l’inspecteur principal du permis de conduire et de sécurité routière de ce centre national, Abdellatif Bensaïdani, a axé son intervention sur les aspects pédagogiques et juridiques contenus dans le cahier de charges portant notamment sur l’obligation de l’utilisation de l’informatique dans les auto-écoles, le respect de la surface réservée à la création de ces écoles, la fourniture d’équipements et de moyens de formation théorique et pratique.
Mehdi Isikioune