Depuis le départ de son ancien entraineur algérien, Djamel Belmadi, le club qatari « Al-Duhaïl » a beaucoup souffert d’un point de vue technique, et a du mal à revenir au-devant de la scène, comme il l’a fait lorsqu’il était sous la coupe de l’actuel sélectionneur d’Algérie.
Djamel Belmadi a fait un travail fantastique avec « Al Duhaïl » et l’a transformé en peu de temps en une équipe solide et très compétitive, bataillant pour tous les titres et offrant à un niveau élevé. Cela lui a permis d’attirer l’admiration, faisant l’unanimité autour d’elle quant à son mérite de décrocher tous les titres en jeu, aussi bien sur le plan national qu’asiatique.
Meilleur entraîneur du continent africain et quatrième meilleur entraîneur du monde, Belmadi, avait au cours de son deuxième passage sur le banc de touche Al-Duhaïl, réussi en l’espace de trois saisons, à remporter le championnat du Qatar à deux reprises, la Coupe du Qatar à deux reprises, la Coupe de l’Émir une fois, et la Super Coupe à deux reprises, (Lors de son premier passage, il a également remporté le titre de champion deux fois).
Depuis son départ au cours l’été 2018, plus d’un entraîneur ont défilé à la barre technique d’Al-Duhaïl, et ont tous échoué à redorer le blason de l’équipe et la remettre à sa place sous l’ère Belmadi. Ce fut le cas avec le Tunisien Nabil Maâloul , le Portugais Roy Faria, le Marocain Walid Regragui et le Français Sabri Lamouchi ».
La preuve, pendant toute cette période, l’équipe a remporté le titre de champion une seule fois. Idem pour la Coupe du Qatar et la Coupe du Prince.
Pour cette nouvelle saison, la direction d’Al Duhaïl a fait appel au Portugais Luis Castro. Ce dernier a reçu tout ce qu’il a demandé pour remettre le club au sommet, à commencer par le recrutement du Belge Toby Alderweireld, le Sud-Coréen Nam Tae Hee et le Tunisien Ferjani Sassi, tout en conservant le Belge Edmilson et le Kenyan Michael Olunga.
À toutes ces stars s’ajoutent plusieurs joueurs distingués qui évoluent avec l’équipe nationale qatarie, et l’objectif reste le même, qui est de revenir pour dominer le championnat qatari où s’illustre ces dernières années la formation d’Al-Sadd de l’attaquant algérien, Baghdad Bounedjah. Mais il faudra d’abord que le nouvel entraineur parvienne à bien gérer l’effectif riche entre les mains et tirer de lui le plus grand profit.
En attendant, tout le monde à Al-Duhaïl regrette toujours son ancien technicien algérien, tout en cherchant en vain, jusque-là, son remplaçant.
H. S.
