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L’ENTITÉ SIONISTE A TUÉ 38 713 PALESTINIENS ET BLESSÉS 89 166 AUTRES : Ghaza dévastée et martyrisée !

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L’armée israélienne a continué son offensive terrestre, aérienne et maritime contre la bande de Ghaza pour la 284e journée consécutive. Des dizaines de civils palestiniens ont été martyrisés lors de bombardements ciblant plusieurs régions de la bande de Ghaza.
Les forces israéliennes ont perpétré deux massacres contre des familles, causant 49 morts et 69 blessés en seulement 24 heures. À Khan Younès, 13 Palestiniens ont perdu la vie après un raid violent à l’ouest de la ville et ont été transportés à l’hôpital. À Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza, quatre Palestiniens ont été tués et cinq autres blessés. Au centre de la bande de Ghaza, de nombreux civils ont été tués et blessés lors du ciblage d’une école de l’UNRWA à Al-Nusseïrat. L’agence de l’ONU pour les réfugiés (UNRWA) a déclaré que, au cours des dix derniers jours, cinq de ses écoles avaient été ciblées par les forces israéliennes, et a appelé à la protection de toutes les installations de l’ONU. Le bilan total s’élève désormais à 38 713 martyrs et 89 166 blessés depuis le début de l’offensive le 7 octobre dernier. Il est à noter que des milliers de victimes sont encore sous les décombres et dans les rues, mais les équipes de secours ne peuvent pas les atteindre.

Plus de 9 000 élèves martyrs
Le ministère palestinien de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a annoncé mardi que 9 241 élèves ont été tués et 15 182 blessés depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, le 7 octobre 2023, selon l’agence de presse Wafa. Parmi eux, 9 138 élèves ont été tués et 14 671 blessés à Ghaza, tandis que 103 élèves ont été tués, 505 blessés et 357 arrêtés en Cisjordanie occupée, précise le communiqué du ministère palestinien. En outre, 497 enseignants et membres du personnel administratif ont été tués et 3 426 blessés à Ghaza et en Cisjordanie, selon la même source.
De plus, 353 écoles publiques et universités, ainsi que 65 établissements appartenant à l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), ont été bombardés et saccagés dans la bande de Ghaza. Parmi ces structures, 139 ont été gravement endommagées et 93 totalement détruites. En Cisjordanie, 69 écoles et 5 universités ont été prises d’assaut et saccagées, tandis que 133 écoles publiques de la bande de Ghaza ont été utilisées comme centres d’hébergement.
Le ministère a également souligné que 620 000 élèves et 88 000 étudiants sont dans l’incapacité de retourner dans leurs établissements depuis le début de l’agression israélienne.

15 ans nécessaires pour déblayer les décombres
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré lundi qu’il faudrait environ 15 ans pour débarrasser la bande de Ghaza des décombres causés par l’agression israélienne, en cours depuis le 7 octobre 2023. « Il faudra jusqu’à 15 ans pour déblayer environ 40 millions de tonnes de débris de guerre à Ghaza », a annoncé l’UNRWA, citant une évaluation du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). L’UNRWA a ajouté que « l’enlèvement des débris de guerre à Ghaza nécessiterait plus de 100 camions et coûterait plus de 500 millions de dollars ».
L’agence a également averti que « les débris constituent une menace mortelle pour les habitants de la bande de Ghaza, car ils peuvent contenir des munitions non explosées et des substances nocives ». Selon des experts en guerre, environ 50 000 bombes ont été larguées sur Ghaza par des avions israéliens depuis le 7 octobre dernier, dont 2 000 à 3 000 n’ont pas encore explosé. Philippe Lazzarini, commissaire de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a qualifié d’ »horrible » la transformation du siège principal de l’agence dans la bande de Ghaza en cible des bombardements israéliens.
Dans un message publié sur la plateforme X, accompagné de photos montrant les destructions causées au siège de l’agence, Lazzarini a dénoncé « la transformation du siège principal de l’agence dans la bande de Ghaza en champ de bataille et sa destruction comme un nouvel épisode de mépris flagrant du droit humanitaire international ». Il a souligné « la nécessité de protéger les installations des Nations unies ». Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a également exprimé lundi le refus de l’Union de qualifier l’UNRWA d’organisation « terroriste », réitérant l’engagement de l’UE à soutenir l’agence onusienne.

La propagande israélienne balayée par le triomphe de la vérité palestinienne
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a exprimé lundi le refus catégorique de l’Union de qualifier l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) d’organisation « terroriste ». Il a réitéré l’engagement de l’UE à soutenir l’agence onusienne. « Nous rejetons la qualification de l’UNRWA d’organisation terroriste, et nous continuerons à la soutenir avec les autres donateurs », a déclaré M. Borrell lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, en marge de la 15e réunion du Conseil de partenariat jordano-européen à Bruxelles. Plusieurs pays, dont la Malaisie, les Maldives et la Thaïlande, ont annoncé cette semaine un soutien financier supplémentaire à l’UNRWA, qui connaît d’énormes difficultés de trésorerie en raison de l’augmentation des besoins des habitants de Ghaza, victimes de l’agression israélienne continue depuis le 7 octobre dernier. Les peuples et les pays membres de l’ONU, qui n’ont pas suspendu leurs aides à l’UNRWA, se tiennent aux côtés de l’agence, affirmant ainsi le triomphe de la vérité portée par le récit palestinien sur la propagande israélienne.

Cinq écoles de l’ONU touchées en 10 jours
Cinq écoles affiliées à l’ONU ont été « touchées » par des bombardements des forces israéliennes à Ghaza au cours des dix derniers jours, a déclaré mardi l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). « Hier, une école de l’UNRWA, accueillant des familles, a été frappée dans la ville de Ghaza », a indiqué l’agence sur X. « La veille, une autre de nos écoles a été touchée à Nuseirat », précise le communiqué, ajoutant que « cinq écoles de l’ONU ont été affectées au total durant cette période ». L’UNRWA a également souligné que « neuf mois plus tard, les meurtres, la destruction et le désespoir persistent sans relâche », affirmant que personne n’est en sécurité à Ghaza. La Défense civile de Ghaza a rapporté que « 17 personnes ont été tuées dans l’attaque de dimanche contre l’école Abu Oreiban, gérée par l’ONU », la cinquième école touchée en une semaine, utilisée comme abri par des Palestiniens déplacés. Depuis le début de l’agression le 7 octobre 2023, l’armée israélienne a bombardé plus de 400 écoles à Ghaza, qui représentent l’un des rares refuges pour les Palestiniens déplacés, détruisant 88 % des établissements scolaires. Neuf mois après le début de cette agression, de vastes étendues de Ghaza sont en ruines, alors que la population fait face à un blocus paralysant, manquant de nourriture, d’eau potable et de médicaments. L’entité israélienne est accusée de génocide par la Cour internationale de Justice, qui a récemment ordonné la suspension immédiate de ses opérations militaires dans la ville de Rafah, où plus d’un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant le début de l’invasion le 6 mai.

Accès difficile pour les organisations humanitaires
L’accès à la bande de Ghaza, en proie à la guerre, devient de plus en plus difficile pour les groupes humanitaires, selon un avertissement de 13 ONG de premier plan. Elles accusent l’armée israélienne de bloquer l’aide essentielle pour atteindre le territoire palestinien assiégé.
Ces organisations dénoncent « l’obstruction systématique » de l’aide et les attaques continues contre les opérations humanitaires. Elles ont indiqué lundi que l’occupation n’a facilité que 53 missions de secours, soit moins de la moitié des 115 prévues.
Les groupes d’aide dénoncent les « tactiques de siège » utilisées par l’entité israélienne dans sa guerre contre Ghaza. La soi-disant « zone humanitaire », où vit actuellement la majorité des 2,4 millions d’habitants de Ghaza, est devenue « une zone extrêmement dangereuse ».
Les ONG soulignent que ces récents événements aggravent la catastrophe humanitaire, alors qu’elles continuent de faire face aux obstacles imposés par les opérations militaires sur le terrain. Ce constat est soutenu par des organisations telles qu’Oxfam, Médecins Sans Frontières (MSF), Save the Children et le Conseil norvégien pour les réfugiés.
Le Brésil et la Grande-Bretagne appellent à un cessez-le-feu immédiat
Le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a condamné le massacre commis samedi par l’armée israélienne dans la région d’Al-Mawasi, appelant les dirigeants mondiaux à dénoncer ce « massacre sans fin » contre les Palestiniens de la bande de Ghaza. Lula a déclaré sur son compte X que le régime israélien « continue de saboter le processus de paix et le cessez-le-feu au Moyen-Orient ». Il a qualifié de « choquant » le fait que l’entité israélienne « continue de punir collectivement le peuple palestinien ». Le président brésilien a souligné que « des dizaines de milliers de personnes ont déjà été tuées dans des attaques successives depuis l’année dernière, dont beaucoup dans des zones humanitaires désignées comme telles, qui devraient être protégées ». Il a insisté sur le fait que les dirigeants politiques du monde ne peuvent pas rester silencieux face à ce massacre sans fin et a affirmé que « le cessez-le-feu et la paix dans la région doivent être des priorités de l’agenda international ». Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a également demandé un cessez-le-feu immédiat à Ghaza lors d’une visite dans la région dimanche. « La mort et la destruction à Ghaza sont intolérables. Cette guerre doit cesser immédiatement, avec un cessez-le-feu immédiat », a déclaré M. Lammy, cité dans un communiqué du ministère. Le nouveau parti travailliste de Lammy, élu haut la main au début du mois, a affirmé que « la paix et la sécurité à long terme au Moyen-Orient seraient une priorité immédiate ».
M. Seghilani

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