Le parti du Front de libération nationale (FLN) a organisé, jeudi à Alger, une conférence intitulée «Le paysage médiatique: risques des menaces et stratégie de confrontation», et ce à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse, le 22 octobre de chaque année.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le secrétaire générale du FLN, Abdelkrim Benmbarek, s’est félicité du «haut professionnalisme» des médias nationaux qui, a-t-il dit, contribuent à «contrer les plans de désinformation et les tentatives visant à porter atteinte à la stabilité et à l’unité du pays, notamment dans le contexte de l’évolution effrénée des médias électroniques». Partant de ce constat, Benmbarek a appelé au renforcement de «l’immunité médiatique nationale, en érigeant une barrière solide contre les menaces médiatiques et en promouvant l’image de l’Algérie tout en l’accompagnant sur la voie des transformations et des réformes». Il a, en outre, mis en avant le rôle des médias nationaux dans l’accompagnement du processus d’édification de l’Algérie indépendante, soulignant qu’ils poursuivent aujourd’hui «leur mission avec la même détermination, un haut professionnalisme et une grande conscience», en soutenant les efforts de développement dans les différents secteurs, ainsi que les réformes globales que connaît le pays, notamment dans le cadre de l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au développement du secteur médiatique. Dans le même contexte, Benmbarek a rappelé les sacrifices des journalistes algériens et le rôle pionnier joué par les médias de la Révolution dans le soutien à la lutte armée et faire face à la machine de propagande coloniale française. Il a relevé que la Glorieuse guerre du 1er Novembre «comptait également de vaillants moudjahidine de la plume qui ont mené un combat médiatique à travers les journaux tels que «la Résistance algérienne », « El-Moudjahid » et « l’Agence Algérie presse service (APS) », ajoutant que la presse nationale avait pour maîtres-mots «le patriotisme et le militantisme ».
Sarah O.
