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LE RND EN SESSION DE SON CONSEIL NATIONAL SAMEDI : Prélude à la succession à Ahmed Ouyahia

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Quatre mois après la démission d’Ahmed Ouyahia de son poste de Premier ministre et plus d’un mois après son incarcération pour des faits de corruption, le RND espère limiter les dégâts qui pourraient découler d’une succession forcée. Ainsi, le parti compte rassembler ses cadres du Conseil national, samedi prochain, pour la tenue d’une session extraordinaire.
Ce rendez-vous, prévu initialement pour le 6 juillet dernier, sera organisé au Centre international des conférences (CIC) pour nommer un remplaçant au SG sortant pour gérer, par intérim, les affaires courantes du parti jusqu’au son prochain congrès. Signe que les négociations entre les différents courants n’ont pas abouti à temps, le RND fait durer le suspense. Des rumeurs et informations ont circulées cette semaine faisant état d’un accord entre les différents membres du Conseil national, divisés entre fidèles au SG sortant Ouyahia et opposants à lui, sur l’élection d’une instance collégiale et paritaire pour gérer le parti pendant cette période très troublée politiquement. Une option qui reste, toutefois, non confirmée par les officiels du parti. Abdelkrim Chenini, député RND de Constantine, a souligné que pour l’instant, les militants du parti ont été informés seulement que la session de samedi prochain sera consacrée à l’élection d’un secrétaire général intérimaire du RND. Entre temps, la bataille de la succession risque d’être plus dure. Azzedine Mihoubi, ancien ministre de la Culture, choisi par la direction du RND pour gérer les affaires du parti en remplacement d’Ouyahia, aujourd’hui en détention provisoire à El-harrach pour des faits de corruption, semble tenir la corde face à ces concourants. Un choix, toutefois, qui ne fait pas l’unanimité. Les ténors du parti, comme l’ancien ministre de la Formation professionnelle Mohamed Mebarki, l’ex-sénateur et coordinateur du bureau de la wilaya de Mila, Amar Messaoud, et l’ancien porte-parole du parti, Seddik Chihab, souhaitent eux aussi peser lourds sur les instances du parti et se placer à sa tête.
Hamid Mecheri

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