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Le produit algérien fait florès 

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La participation algérienne au Salon de l’industrie agroalimentaire et des boissons (IFE 2025), tenu du 17 au 19 mars dernier à Londres, est une réussite. D’abord parce que le salon londonien a constitué une véritable vitrine pour vendre l’image du produit algérien à l’étranger, dont 5 entreprises nationales ont été les ambassadrices. Ensuite, l’événement a offert l’occasion à nos opérateurs de positionner leurs produits. C’est aussi une opportunité en or pour placer le « made in Algeria » sur les marchés britanniques. Ce qui est l’objectif escompté. Résultat de la participation, le but recherché a été atteint. Peut-être même au-delà des espérances. Le produit algérien a fait sensation : nos dattes, nos huiles d’olive et autres produits manufacturés ont suscité l’intérêt des importateurs étrangers. Cerise sur le gâteau, les entreprises algériennes présentent à Londres ont signé des mémorandums d’entente et de contrats avec des partenaires étrangers. Les contrats arrachés valent un milliard de dollars. Cet exploit réalisé en un tour de main n’est pas tombé du ciel. C’est le fruit d’une dynamique économique globale qui place le produit local au cœur de la machine économique. Elle s’inscrit dans le cadre de la diversification de la production. Insufflée par les hautes autorités du pays, cette orientation stratégique a mobilisé tous les opérateurs algériens qui ont à cœur de relever le défi du « made in Algeria ». Aujourd’hui, si le produit algérien est bien coté au niveau local, on n’espère pas moins de le voir conquérir des marchés étrangers.  Prenons, par exemple, la pâte à tartiner El-Mordjene qui a fait un tabac en Europe. Victime de son succès, ce produit a fini par gagner plus en notoriété en représentant la qualité et le prestige algériens. Les exploits réalisés dans les exportations hors-hydrocarbures en sont un indicateur du label algérien et dont le président Abdelmadjid Tebboune s’est voulu « le grand ambassadeur ». En effet, lors de son entrevue périodique avec la presse nationale de la semaine dernière, il salué « le progrès réalisé » en matière des exportations et ce, a-t-il signé, grâce « à la qualité du produit local, notamment l’exportation des produits agricoles ». Cette tendance à l’avantage du produit algérien a été confirmée par le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Mohamed Boukhari.  C’est-à-dire qu’il existe une « demande importante et exceptionnelle » pour les produits algériens au salon de Londres.  Autrement dit, le « made in Algeria » a réussi des débouchés dans les marchés du Royaume-Uni. 

Farid Guellil

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