Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le président tunisien élu, Kaïs Saïed, « représentait la légitimité en Tunisie » et que l’Algérie, a-t-il poursuivi, « traitait avec la légitimité et continuera à soutenir la Tunisie, pays voisin » a-t-il soutenu, lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale.
Le locataire d’El-Mouradia a tenu à préciser, sur les relations bilatérales algéro-tunisiennes, que notre pays « se tient du côté de la légitimité, et Kaïs Saïed étant élu légitimement par le peuple, il convient donc de traiter avec le président en plus de la nature de la relation d’amitié qui nous lie en tant que personnes ». Telle a été la réponse du chef de l’État, mettant ainsi fin à toute lecture erronée, émise par certains, ici et ailleurs, sur le soutien inconditionnelle et réaffirmé de l’Algérie, à la Tunisie, peuple et institutions, dont la présidence tunisienne, représentée par le président Kaïs Saïed. Un soutien loin de toute ingérence de la part de l’Algérie dans les affaires internes de la Tunisie, un principe fondamental de la politique extérieure de notre pays, en direction notamment de la Tunisie. Le président Tebboune a expliqué que la rencontre qu’il a eue avec le président tunisien, Kaïs Saïed, à Alger , dans le cadre des festivités célébrant le 60e anniversaire de l’Indépendance, avec le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, «a été une opportunité pour les deux parties de se rencontrer », niant catégoriquement « toute participation de l’Algérie à une quelconque médiation entre les deux parties », qui ne sont pas, a-t-il poursuivi «en désaccord ». Sans manquer de rappeler que notre voisin de l’Est, la Tunisie « est un pays frère qui a connu une révolution bénie, et nous n’avons jamais rien vu de négatif de sa part » en direction de l’Algérie. Poursuivant, il dira que
« les circonstances par lesquelles est passée la Tunisie ont déjà été vécues en Algérie », a rappelé le président de la République, assurant qu’il est donc de « notre devoir historique d’être aux côtés de ce pays frère ». Un soutien de l’Algérie à la Tunisie, constant et indéfectible, d’autant plus que l’Algérie connaît, dira le Président, «des conditions économiques aisées, pourquoi ne pas soutenir la Tunisie, pays frère », alors que ce pays passe par une situation économique difficile. Concluant, le Président indique que « nous avons apporté notre soutien à ce pays voisin pendant la pandémie du coronavirus » et que les échanges économiques entre les deux parties se poursuivent, « sans pour autant s’ingérer dans les affaires internes de ce pays » affirme le président de la République.
K. B.