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LE PRÉSIDENT TEBBOUNE FAIT LE BILAN DES QUATRE PREMIÈRES ANNÉES DE SON MANDAT : «L’Algérie va bien sans les voleurs »

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Le Palais des nations sera le témoin d’une journée historique en ce 25 décembre 2023. Le président Abdelmadjid Tebboune vient de présenter le premier Discours sur l’état de la Nation.
Aussitôt a-t-il fait son arrivée dans l’enceinte du Palais des Nations, et avant même de s’installer pour discourir devant le Parlement national avec ses deux chambres réunies, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a eu droit, à une standing ovation. Outre les membres de l’APN et du Conseil de la nation, étaient présents à l’événement inédit – qui rappelle tout de même le discours historique de Houari Boumediène prononcé devant l’Assemblée nationale – les hauts cadres civils et militaires de l’État, pour ne citer que les Présidents des deux chambres parlementaires, Salah Goudjil et Brahim Boughali, le PM, Nadir Larbaoui, le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj et le chef d’état-major de l’ANP, le général d’Armée Saïd Chengriha.
Après s’être placé derrière le pupitre, le chef de l’État donne lecture au bilan des quatre premières années de son mandat à la tête de l’État. « Je suis fier de me retrouver devant vous, vous les représentants du peuple et de la nation », a-t-il introduit son bilan dans son chapitre portant moralisation de la vie publique et politique, en qualifiant l’APN et les élus de « propres » pour avoir été issus d’élections débarrassés de la « chkara ».

« Sauver l’Algérie »
Le Président est revenu au contexte de crise (impasse politique) dans lequel il a été élu en décembre 2019, en rappelant qu’il était animé par la volonté forte d’en finir avec la « Issaba » qui a failli entrainer le pays dans l’abime, en luttant contre la corruption, la gabegie et l’argent sale, avant de mettre l’Algérie sur les rails du développement économique. Un serment de candidat qui compte 54 engagements écrits noir sur blanc comme programme électoral inspirée des principes de Novembre, et qui se veut une plateforme pour le changement réclamé par le Hirak. À savoir mettre en place une nouvelle République basée sur une justice indépendance, les valeurs démocratiques, les droits de l’homme… etc.
Un aboutissement qui n’était pas possible sans le peuple et l’Armée, dont la cohésion était salutaire pour la République, et l’Algérie a été sauvée des mains des conspirateurs –les adeptes de la transition- en prenant la voie constitutionnelle couronnée par la Présidentielle de 2019, rappelle Président. Il a rappelé l’épisode de la pandémie, mais dont le pays a réussi à limiter les dégâts et à endiguer le Covid. Mais, là encore, la « Issaba » a pris le malin plaisir de « mettre les bâtons dans les roues de l’Algérie nouvelle » en tentant de semer le trouble à travers les fake news pour casser les efforts de l’État alors que la population était en proie à la pandémie. Même après, avec la spéculation sur les produits de première nécessité. C’est peine perdue pour la bande, puisque le chef de l’État a repris ses réformes.

« Fonds détournés : 30 milliards de dollars récupérés »
Abordant le chapitre de la lutte contre la corruption, le chef de l’État a indiqué que l’Algérie est un pays « très riche » si ce n’était « les voleurs » qui l’ont mis à sac pendant les années de règne de la « Issaba ». Au titre de la récupération des fonds détournés, il a avancé le chiffre de 30 milliards de dollars comme montant recouvert à l’intérieur du pays. En parallèle, a-t-il rappelé, plusieurs pays parmi les partenaires étrangers, ont exprimé leur volonté de coopérer pour la restitution des fonds détournés. Pour les perspectives, il a rappelé la réforme de la loi sur l’octroi de foncier économique qui protège la propriété de l’État tout comme il encourage l’investissement productif au service de l’économie nationale.
Il y a eu aussi la réforme de la loi sur la monnaie et le crédit et la numérisation comme outils de gestion moderne et transparente des affaires publiques, et ceci, loin de l’opacité qui a caractérisé la gestion de l’ancien régime. D’ailleurs, révèle le chef de l’État à ce sujet, « nous avons découvert 25 000 sociétés écrans » à travers lesquelles, la « Issaba » volait l’argent public. Sur ce registre, le Président a rappelé la lutte contre l’économie informelle par la régularisation des opérateurs dans le circuit formel, la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes à travers la création de startup… etc. Abordant les perspectives du pays sur le plan économique, le chef de l’État est plus qu’optimiste en déclarant que l’Algérie a fait un pas de géant, et qu’elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin. (Par contrainte de bouclage, nous reviendrons demain avec de plus amples détails sur le discours du Président).
Farid Guellil

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