Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier un appel téléphonique de la part de son homologue français, Emmanuel Macron.
L’échange entre les deux parties se veut la dernière ligne droite avant le déplacement du chef d’Etat français en Algérie qui, faut-il le rappeler, n’est pas exempt de reproches en ces temps marqués par la montée du sentiment anti-français en Afrique. En effet, précise la présidence de la République dans un communiqué, le Président Tebboune « a reçu, ce jour, un appel téléphonique du Président de la République française, Emmanuel Macron, lors duquel il lui a présenté ses condoléances pour les victimes des incendies enregistrés dans certaines wilayas du pays », lit-on dans le communiqué, ajoutant, par ailleurs, qu’à cette occasion, les deux Présidents ont abordé « la coopération bilatérale, notamment le programme de la visite prévue du Président Macron en Algérie». Côté français, l’Elysée semble accorder un intérêt particulier à la visite de son locataire, à considérer le communiqué qu’elle a diffusé hier-même sur son site internet. Un compte rendu selon lequel le président de la République française « s’est entretenu par téléphone avec le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, ce samedi 20 août 2022 ». Après avoir confirmé que le Président français a présenté « ses condoléances » à son homologue algérien, à l’ensemble du peuple algérien et aux familles et proches des victimes des terribles incendies des derniers jours », l’Elysée évoque le motif du déplacement d’Emmanuel Macron, annoncé par ailleurs, en Algérie, les 25, 26 et 27 août courant. « Le Président de la République a remercié son homologue pour son invitation à venir en visite en Algérie. Le Président de la République a confirmé qu’il se rendra en Algérie du 25 au 27 août 2022 », souligne l’Elysée.
Selon la même source, la conversation entre les deux chefs d’État a porté sur « la préparation de ce déplacement qui contribuera à approfondir la relation bilatérale tournée vers l’avenir au bénéfice des populations des deux pays, à renforcer la coopération franco-algérienne face aux enjeux régionaux et à poursuivre le travail d’apaisement des mémoires ».
F. G.
