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LE PRÉSIDENT INSTRUIT LE GOUVERNEMENT DE BIEN PRÉPARER LA RENTRÉE ET D’ÉLABORER LE PLF-2025 AVEC, EN FILIGRANE, L’INITIATIVE DE DIALOGUE : « Finissez le boulot »

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Le Gouvernement, dont la démission de ses membres a été remise par le Premier ministre au président de la République, est reconduit dans ses fonctions. L’Exécutif Larbaoui est, du moins, maintenu jusqu’à nouvel ordre, pour gérer deux gros dossiers, la rentrée sociale et le PLF-2025. Une période de « sursis » qui permettrait de lancer l’initiative de dialogue présidentielle.
Conformément à ses attributions constitutionnelles, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a chargé Nadir Larbaoui, qui lui a présenté la démission de son gouvernement, de surseoir à la décision pour assurer la gestion des dossiers urgents nécessitant la connaissance de la situation par les ministres actuels. C’est ainsi que l’actuel exécutif poursuivra sa mission pour assurer la gestion des affaires courantes, mener à bien la rentrée sociale, scolaire, universitaire et professionnelle et pour élaborer le projet de Loi de finances pour l’exercice 2025. « J’ai été reçu en audience par Monsieur le président de la République à qui j’ai remis la démission du Gouvernement, et il m’a enjoint de continuer le travail, car nous sommes à l’approche de la rentrée sociale, scolaire, universitaire et professionnelle et pour élaborer le projet de Loi de finances pour l’exercice 2025 », a indiqué Nadir Larbaoui.
Ainsi donc l’actuel gouvernement est chargé de poursuivre sa mission jusqu’à la présentation devant le Parlement national, du projet de Loi de finances pour l’année 2025. Les ministres au fait des dossiers de préparation de la rentrée sociale, scolaire, et universitaire sont chargés de mener à bien cette mission. Le « sursis » accordé à l’actuel exercice permettra au président de la République de mettre en branle le dialogue national, de l’élargir à toutes les forces vives de la nation, aux personnalités politiques, pour élaborer un pacte national qui servira de socle et comme première pierre du chantier de l’Algérie nouvelle.
Dans son discours d’investiture de mardi pour le deuxième mandat à la tête de l’État, le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu’il s’attellera, au cours de son second mandat, au lancement d’un dialogue national avec l’ensemble des forces nationales vives, et ce, en consécration de la véritable démocratie. « Nous engagerons des discussions soutenues et des consultations avec l’ensemble des forces vives du pays, politiques, économiques et juvéniles. Ce dialogue national permettra de baliser ensemble le chemin qu’empruntera notre pays en matière de consécration de la véritable démocratie, non pas celle des slogans, mais celle qui donne la souveraineté à ceux qui la méritent », a affirmé Tebboune.
Il faut souligner, dans ce cadre, que le dialogue, que s’apprête à lancer le président de la République pour asseoir la culture du dialogue et renforcer le front intérieur, permettra la désignation d’un gouvernement élargi à toutes les forces politiques du pays, une équipe qui pourrait revêtir le cachet de « gouvernement d’union nationale » pour concrétiser le principe de la véritable démocratie comme s’est engagé Abdelmadjid Tebboune. L’Algérie fait face à de nombreux défis dans un monde en pleine mutation, tout comme elle se retrouve la cible de plusieurs menaces générées par les foyers de tension qui la cernent et qui sont autant de menaces sur sa paix et sa sécurité. Un large front intérieur, où se retrouvent toutes les forces vives de la nation sera le meilleur rempart contre toutes les velléités de déstabilisation nourries aussi bien par les ennemis intérieurs qu’extérieurs.
Slimane B.

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