Après une édition exceptionnelle en 2022, la Conférence africaine des start-up revient cette année pour une nouvelle édition encore plus captivante, sous le slogan : « L’innovation pour le développement du continent africain ».
Organisé sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sous la supervision du ministère de l’Economie de la Connaissance, des Startups et Micro-Entreprises et en collaboration avec Algérie Venture, cet événement grandiose, qui se poursuivra jusqu’au 7 décembre en cours au CIC Abdelatif Rahal, à Alger, regroupera pas moins de 200 experts internationaux, environ 50 ministres et décideurs africains dans le domaine des startups et de l’innovation, plus de 200 investisseurs et près de 10.000 participants. Réunissant les startups les plus brillantes et les solutions les plus innovantes, ce congrès africain vise à propulser l’économie, la société et la culture africaines, grâce au pouvoir de l’innovation, et faire ainsi de l’Afrique un marché fertile pour l’innovation et la créativité technologique.
« ASC » fournit une plate-forme unique permettant aux startups d’élargir leurs horizons grâce à de précieuses opportunités de réseautage, un accès à des investisseurs potentiels et des informations d’experts du secteur. Elle offre, en outre, l’opportunité d’assister à des conférences inspirantes, de participer à des ateliers dynamiques et de découvrir les startups les plus prometteuses du continent. À Noter que l’ouverture des travaux de ladite conférence, s’est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement, du médiateur de la République, du président du Conseil national économique, social et environnemental, de hauts cadres de l’Etat, d’ambassadeurs de pays africains, ainsi que des représentants de différentes entreprises publiques et privées et organisations patronales.
« Emergence des start-up, une priorité nationale »
Dans le discours prononcé en son nom par le Premier ministre Nadir Larbaoui, le président Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé que l’Algérie œuvre pour sa jeunesse innovante, grâce aux startups et aux mécanismes sur lesquels elle a travaillé pour encourager les étudiants à créer de la richesse ». Selon le président, ces efforts s’inscrivent « dans la liste des priorités nationales visant à accélérer le rythme du développement économique ». Estimant que l’Afrique « a enregistré des taux de chômage élevés, à l’heure où elle compte une jeunesse innovante », le chef d’Etat a souligné que les startups « sont capables de relever les défis du développement ». « Il est temps de reconnaître la grandeur du défi et de rattraper le retard », a estimé Tebboune. Le président a également appelé les gouvernements africains à soutenir les start-up qui ont prouvé leur capacité à faire progresser de nombreuses économies ».
« Assumer notre leadership
au niveau continental »
Mettant en avant « la politique de l’Etat visant à redoubler d’efforts pour accompagner ces institutions émergentes », Abdelmadjid Tebboune a fait part de l’importance d’ « allouer un espace pour la localisation des startups au niveau universitaire », notamment « à travers le développement d’écoles spécialisées, afin de relier au monde de l’entrepreneuriat », tout en affirmant que « l’État a permis la mise en place de mécanismes de financement particuliers et a accordé de nombreuses facilités pour encourager ce type d’initiatives ». Cette initiative a permis dans un délai court, selon le président de la République, « la mise en place d’un écosystème d’initiative et d’innovation qui a permis d’atteindre des résultats qualitatifs en termes de taux d’entreprises émergentes ». Dans le cadre de la contribution de l’Algérie à la relance du développement en Afrique, le président a réaffirmé « l’engagement de l’Algérie à rendre accessible aux frères africains son expertise dans le domaine des institutions émergentes à travers des espaces d’échange d’expertise ». « L’Algérie doit assumer le leadership au niveau continental », a souligné le chef de l’Etat.
La Déclaration d’Alger issue de la 1e édition de l’ »ASC » adoptée par l’UA
Cette année, l’ »ASC » sera agrémentée par le concours africain dans le domaine de l’Intelligence artificielle pour le développement durable, le concours dans le domaine de la robotique, une réunion entre ministres africains en charge des startups, ainsi que d’autres évènements dans les domaine de l’énergie, la fintech, le Big Data, la santé, la cyber sécurité, le Cloud, l’éducation ou encore la mobilité. Par ailleurs, rappelons qu’au début du mois de mars dernier, le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) avait adopté, lors de sa 42e session tenue à Addis-Abeba, une décision concernant la Déclaration ministérielle d’Alger, issue de la 1e édition de l’ »ASC ».
À savoir mettre au point une stratégie africaine pour le développement des start-up dans le continent comme prévu par la Déclaration d’Alger, et la création d’un fond spécial pour le financement des start-up en Afrique. Proposée par l’Algérie, cette décision a mis en relief les efforts du gouvernement algérien visant à soutenir les start-up en Afrique, et reflété la place de notre pays en matière de développement de l’écosystème de l’innovation, ainsi que son rôle pionnier dans le renforcement de la coopération Afrique-Afrique en matière de start-up. Lors de la 1e édition de la conférence africaine des startups.
Hamid Si Ahmed