Comme il fallait s’y attendre, le Conseil des ministres présidé, hier, par Abdelmadjid Tebboune, a examiné le projet de Loi de finances complémentaire pour 2022. Selon un communiqué de la présidence de la République publié en soirée d’hier, après avoir pris connaissance des grands axes autour duquel a été élaboré le texte du Gouvernement, le président de la République, comme pour épargner les ménages davantage de dépenses pouvant affecter leur pouvoir d’achat, a ordonné d’exclure, dans le PLFC-2022, l’incorporation de toutes nouvelles taxes. Pour ce faire, le chef de l’État a ordonné une révision et un enrichissement du document suivant un certain nombre de paramètres à prendre en considération. Il s’agit pour le Gouvernement de rendre une copie « réaliste et rationnelle », qui « préserve les grands équilibres financiers de l’État, et prend en considération le colmatage du déficit en ressources », précise le communiqué de la présidence. Le locataire d’El – Mouradia a également ordonné à l’Exécutif de s’appuyer sur les effets de la Loi de finances 2022 pour réduire, dans le présent projet complémentaire, les charges liées aux mesures prises par le gouvernement. En tout état de cause, pour le chef de l’État, rien ne justifie d’inclure de nouvelles taxes susceptibles d’affecter la structure des prix actuellement approuvée. Ceci, afin de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’État au profit des citoyens. À ce titre, le président a cité en particulier les catégories sociales à faible et moyen revenu qui ne devraient pas payer le plus d’impôts.
F. Guellil