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LE POLITOLOGUE HASSEN KACIMI : « La famille royale marocaine construit sa fortune sur le vol »

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Le politologue Hassen Kacimi a caractérisé la date historique du 19 mars comme l’épilogue d’un long chemin du peuple et de la nation qui se sont fortement engagés dans un processus d’une quête de la liberté, de la dignité, de l’indépendance.
Aujourd’hui, explique l’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio nationale, nous sommes dans un autre processus, c’est la construction de l’Algérie nouvelle, forte, influente pour la mettre à l’abri de toutes les menaces, environnantes, et de protéger notre pays dans le cadre d’un vaste mouvement populaire de soutien du front intérieur pour consolider encore plus les acquis, consolider la sécurité du territoire, de la population algérienne et surtout consolider la sécurité des frontières qui sont de plus en plus menacées par une instabilité qui s’étende fortement. Il note que le président de la République a insisté à plusieurs reprises sur le front intérieur, ce qui signifie que la situation est préoccupante au plan régional. À propos du projet de spoliation des biens immobiliers liés à l’ambassade d’Algérie au Maroc, il rappelle que beaucoup de biens algériens ont déjà été spoliés par le Maroc, estimés à quelque 20 milliards de dollars. C’est une dette que le Maroc devra rembourser à l’Algérie, souligne-il. Il rappelle que le Makhzen est sous l’emprise des lobbies sionistes et émiratis qui dirigent le Maroc. Hassen Kacimi estime que le retour et le déploiement à l’international de l’Algérie, en particulier par sa forte implication au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, gêne et surtout dérange des acteurs hostiles à notre pays. Hassen Kacimi fait observer que l’Algérie a tenu tête aux Américains, à propos d’une résolution de cessez-le-feu qu’elle a présentée en Conseil de sécurité pour arrêter les massacres inhumains et inimaginables commis par l’entité sioniste à Ghaza. L’implication de l’Algérie au plan international est regardée avec respect, note-t-il, en affirmant que l’Algérie a réussi à « mobiliser contre la guerre, l’oppression et l’injustice ». Les actions diplomatiques de l’Algérie dérangent particulièrement le makhzen devenu, selon lui, un bras armé de déstabilisation des pays de la région. Il fait observer que « le Maroc, comme tout le monde le sait, est fragilisé à tous les niveaux, économique, politique et social, en croulant sous une dette faramineuse de 90 milliards de dollars », ajoutant que «le Maroc fait de la mendicité auprès des institutions financières mondiales pour avoir des prêts très modestes, non sans conditions». Les institutions qui font des prêts au Maroc ont, en contrepartie, des exigences telles que les réajustements structurels et la suppression des subventions sur les produits alimentaires de première nécessité, d’où la misère qui se manifeste dans la vie de tous les jours des Marocains, pour qui le coût de vie est devenu insupportable, fait remarquer Hassen Kacimi.
Il évoque les scènes humiliantes subies par la population marocaine comme l’opération du million de couffins pour les nécessiteux, qui est un signe de pauvreté alarmant. La situation s’aggrave avec la sécheresse alors que l’eau potable se fait de plus en plus rare. Le pouvoir au Maroc n’a pas investi, fait-il remarquer, comme l’a fait l’Algérie, en réalisant des programmes d’atténuation pour répondre aux changements climatiques comme le renforcement du parc des stations de dessalement d’eau de mer qui permettent de répondre au besoin de la population en eau, et il prévoit que pour l’Algérie, la situation ne cessera de s’améliorer, de plus en plus, avec les six projets de stations de dessalement d’eau de mer en cours de réalisation. Hassen Kacimi souligne que la famille royale construit sa fortune sur le vol et l’appauvrissement de la population marocaine. Il prévoit l’effondrement de ce cauchemar que subit le peuple marocain.
M’hamed Rebah

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