La chanteuse Madonna est la dernière victime en date de la vague de piratage qui touche les célébrités américaines : des photos privées ont été publiées contre son gré sur la Toile, ainsi qu’une maquette volée de son prochain album. Après le nudegates et l’affaire Sony, voici un nouveau piratage de célébrité qui risque de faire du bruit : le futur nouvel album de Madonna, attendu en 2015 et dont la promotion n’a même pas commencé, est disponible en téléchargement illégal depuis mercredi 17 décembre. En marge de cette fuite d’importance, des photos d’un shooting, qui n’avait jamais été dévoilées publiquement, ont également fait leur apparition sur Internet, vendues sous le manteau. « Une photo d’un shoot avec Steven Klein que je n’avais jamais vue avant. Merci de me prouver encore et encore que le fait de voler, vendre et acheter est toujours possible sur Internet » a déclaré la chanteuse, en dévoilant l’une des photos volées sur Instagram. « Je ne me fais pas d’argent en dévoilant mes photos, mais d’autres personnes, si ! » ajoute la chanteuse, en colère face à la situation. Dans un autre message, très rapidement effacé, elle qualifiait ce piratage de « viol artistique » et de « forme de terrorisme qui détruit la création ».
«Merci de ne pas écouter ces chansons !»
Attendu pour l’année prochaine, le nouvel album de la chanteuse n’a déjà quasiment plus de secrets pour les internautes. Son titre, Iconic, et les 13 morceaux qu’il devrait contenir ont été publiés par une source anonyme mercredi dernier. L’origine de la fuite est actuellement inconnue, mais Madonna a déclaré sur les réseaux sociaux qu’il s’agit d’une « maquette inachevée volée il y a longtemps ».
Cette version ne serait donc pas définitive, mais sa diffusion enlève cependant beaucoup de surprise à la découverte de l’album final : la chanteuse demande à ses fans de ne « pas écouter ces chansons » et de ne pas les diffuser. Un appel à la loyauté qui n’a pas été entendu de tous, puisque les 13 morceaux circulent activement via les plateformes de peer-to-peer à l’heure actuelle.
Une enquête est actuellement en cours pour déterminer l’origine de la fuite, dont le début ne date d’ailleurs pas de cette semaine : un premier extrait de l’album avait été publié fin novembre. Le manager de la chanteuse avait alors publié un message sur Twitter, à la recherche de toute information qui permettrait d’identifier le ou les responsables.