Il y a exactement trois mois jour pour jour, la chaîne France 24, jouissant jusque-là d’une autorisation d’exercer en Algérie, reçoit un ultime avertissement de la part du ministère de la Communication, pour son « parti-pris » alors dans la couverture des marches du vendredi.
Hélas, la chaîne française ne semblait pas prendre au sérieux les reproches des autorités algériennes, notamment celles notifiées à la mi-mars dernier par le ministre Ammar Belhimer au responsable du bureau de ce média à Alger.
C’est ce qui a valu à la chaîne française un retrait définitif de son accréditation en Algérie, annonce, hier, le ministère de la Communication, cité par l’Agence nationale de presse. La même source a affirmé que ce retrait est motivé par « l’hostilité manifeste et répétée contre notre pays et ses institutions, le non-respect des règles de la déontologie professionnelle, la désinformation et la manipulation ainsi qu’une agressivité avérée à l’égard de l’Algérie ».
Pour rappel, le ministère de la Communication avait adressé un dernier avertissement avant « retrait définitif » de l’accréditation à cette chaîne de télévision, le 13 mars dernier, pour son « parti-pris flagrant » dans la couverture des marches en Algérie.
« Le parti-pris de France 24 dans la couverture des marches du vendredi est flagrant, allant jusqu’à recourir, sans retenue aucune, à des images d’archives pour les antidater afin de porter secours à un résidu antinational constitué d’organisations réactionnaires ou séparatistes, aux ramifications internationales », avait noté alors dans un communiqué le ministère de la Communication.
R. N.