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Le général d’armée, chef du service des frontières du FSB : «L’Otan s’entraîne à des frappes nucléaires contre le territoire russe »

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L’Alliance militaire atlantique, l’Otan « s’entraîne » à des frappes nucléaires sur le territoire russe près des zones frontalières, selon les déclarations faites, hier, par le général d’armée, chef du service des frontières du FSB aux médias russes,.
Déclarant, que «les activités du renseignement de l’Otan s’intensifient près de la frontière russe », il a également ajouté « ainsi que l’intensité de son entraînement opérationnel au combat des troupes ». Poursuivant, il affirme que « des scénarios de conduite d’opérations militaires contre la Russie y sont testés », y compris, affirme-t-il «le lancement de frappes nucléaires sur notre territoire », a précisé le chef du service des frontières du FSB, Vladimir Koulichov. La veille, le chef de l’Otan a confirmé qu’il était favorable à la levée des restrictions sur l’utilisation des armes occidentales à des « fins légitimes » sur le territoire russe. Dans le même temps, Jens Stoltenberg a affirmé que l’Alliance cherchait à éviter un affrontement direct avec la Russie à propos de l’Ukraine et que cela restait la tâche principale. Pour le responsable militaire, Vladimir Koulichov, « près de la frontière russe, les activités de reconnaissance de l’OTAN et l’intensité de l’entraînement opérationnel des troupes de l’alliance augmentent » et de là, a-t-il poursuivis «au cours de ceux-ci sont élaborés des scénarios consistant à mener des opérations de combat contre la Fédération de Russie, y compris le lancement de frappes nucléaires sur notre territoire»-a-t-il dénoncé, à l’occasion de la fête des gardes-frontières de Russie. Une telle situation nécessite, selon lui « de prendre des mesures appropriées » pour protéger et surveiller les frontières» -a-t-il précisé, dans un contexte marqué, par l’intensification, depuis des semaines, des déclarations occidentales notamment d’user d’armes de l’Otan pour frapper les territoires russe, sur fond de la situation militaire qui « semble se dégrader pour Kiev » comme l’affirme Moscou. Il est à rappeler, que lundi dernier, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a de nouveau déclaré que » l’Ukraine avait «le droit de se défendre et de frapper des objectifs militaires légitimes sur le territoire russe», plaidant pour «reconsidérer» les restrictions occidentales à ne pas utiliser les armes occidentales livrées à Kiev pour bombarder des cibles sur le territoire russe. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé que Stoltenberg « avait outrepassé là ses pouvoirs », sans manquer de rappeler que le gouvernement italien avait déjà protesté contre les déclarations du SG de l’Otan. Moscou dénonce les frappes ukrainiennes qui « visent déjà la Russie et atteignent des bâtiments civils ». Washington a déjà livré secrètement, en février dernier, des missiles ATACMS de longue portée. En Europe, faisant écho aux demandes de Kiev, Varsovie étudierait la possibilité d’abattre depuis son territoire des missiles russes volant au-dessus de l’Ukraine. Début mai, c’est le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron qui soutenait le droit des forces ukrainiennes à frapper sur le territoire russe avec des armes livrées par Londres. À cela s’ajoutent les propos d’Emmanuel Macron qui n’a pas exclu un envoi de troupes en Ukraine si Kiev en faisait la demande. Hier, cette possibilité a été confirmée par le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski, déclarant, « nous ne devons exclure aucune possibilité», a-t-il déclaré, suivant la logique du président français. R. I.

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