Le film documentaire de Claire Billet « Algérie, sections armes spéciales », qui revient pour la première fois sur la guerre chimique d’ampleur menée par la France en Algérie entre 1956 et 1962, va être « finalement » diffusé le 8 juin sur France 5, dans l’émission la case de l’histoire », a-t-on appris de l’historien Christophe Lafaye qui a participé à la réalisation. A rappeler que ce documentaire devait être diffusé en mars dernier, avant que cette chaine française ne décide de le déprogrammer. Dans un communiqué de presse adressé à notre rédaction, les réalisateurs expliquent : « S’appuyant sur les travaux de recherche de l’historien Christophe Lafaye, le film avait été diffusé une première fois en Suisse le 9 mars 2025 puis déprogrammé en France le 16 mars 2025, déclenchant une vague d’indignation en Algérie puis une mobilisation médiatique en France. Entre temps, le film documentaire avait reçu le 4 avril dernier le Prix Terre(s) d’Histoire – INA du festival international du documentaire de Douai, le Figra 2025 ! »
Le ministre de la Culture reçoit le directeur général du Fonds pour le Patrimoine mondial africain
Le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou, a reçu le directeur général du Fonds pour le Patrimoine mondial africain (AWHF), M. Jopela Albino, dans le cadre des « échanges et du partenariat entre l’Algérie et les institutions africaines et internationales concernées par la protection du patrimoine », indique mardi, un communiqué du ministère. Lors de cette rencontre, tenue mardi soir, les deux parties ont évoqué les moyens de renforcer la coopération dans le domaine de la protection du patrimoine, notamment à travers l’enrichissement du nombre des sites culturels et naturels des pays africains inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, et la formation des experts africains dans le domaine du patrimoine culturel. A cette occasion, le directeur du AWHF a salué les efforts consentis par l’Algérie « en soutien au patrimoine africain, ainsi que sa présence remarquable dans les organismes internationaux concernés par le patrimoine », mettant en avant son « rôle de premier plan dans le contient africain, et son engagement à partager son expertise et ses connaissances avec les pays frères ». Sur proposition du AWHF, « l’Algérie accueillera un atelier régional de formation regroupant des experts de haut niveau, issus de 10 pays africains, et ce dans le cadre d’une démarche commune visant à intensifier la coopération et à développer les compétences en Afrique », ajoute le communiqué.
Quatre morts et 192 blessés sur les routes en 24 heures
Quatre (4) personnes sont décédées et 192 autres ont été blessées dans des accidents de la route, survenus ces dernières 24 heures dans plusieurs wilayas, indique mercredi un communiqué de la Protection civile. Les accidents mortels ont été enregistrés dans les wilayas d’Ain Defla et de Skikda (un mort et un blessé chacune), ainsi qu’à Biskra (1 mort) et Adrar (1 mort et 2 blessés). Par ailleurs, l’intervention des plongeurs de la Protection civile de la wilaya de Médéa a permis le repêchage du corps d’une femme âgée de 45 ans, décédée dans une mare d’eau située au lieu-dit : Oued El Basbas, commune et daïra de Sidi Naaman. Durant la même période, les éléments de la Protection civile de la wilaya d’Oran sont intervenus pour l’extinction de deux (02) incendies urbains au niveau de la commune d’Oran.
Deux corps sans vie repêchés des eaux de Oueds à Médéa
Les corps sans vie de deux personnes noyées dans les eaux d’oueds à Ksar-El-Boukhari et Sidi-Naamane, dans la wilaya de Médéa, ont été repêchés, lundi soir et mardi, par les éléments de la protection civile, a indiqué, mardi, un communiqué de ce corps constitué. La première victime, un jeune âgé de 16 ans, a été emportée lundi, par les eaux d’un affluant de l’Oued-Chelif qui traverse la commune de Ksar-El-Boukhari, au sud de Médéa, a précisé la même source, ajoutant qu’une opération de recherche a été déclenchée aussitôt l’alerte donnée. Plus de 80 éléments de la protection civile, dont plusieurs plongeurs, ont été mobilisés pour cette opération qui a durée plus de huit heures et qui a permis, après d’intenses efforts, de retrouver, vers minuit, le corps inerte de la victime, selon la protection civile. L’autre victime, un adulte âgé de 45 ans, a été repêchée mardi, tôt le matin, dans un plan d’eau situé à Oued-El-Besbes, dans la commune de Sidi-Naamane, à l’est de Médéa.
Une femme et un enfant meurent en tentant de traverser la Manche
Une femme et un enfant sont décédés au large de Calais dans la nuit de mardi à mercredi en tentant de traverser la Manche clandestinement, a indiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar).
Ces décès portent à cinq le nombre de personnes mortes dans la Manche en cherchant à rallier la Grande-Bretagne ces dix derniers jours, selon un décompte de l’AFP à partir de chiffres officiels. Un navire de la marine française est intervenu à la demande de passagers d’un canot clandestin surchargé, transportant environ 85 candidats à l’exil, a précisé la Prémar. Dix passagers ont demandé à être pris en charge et deux autres, une femme et un enfant, ont été retrouvés morts dans le canot, a ajouté la Prémar, précisant que l’embarcation avait ensuite continué sa route vers la Grande-Bretagne. Lundi déjà, la Prémar avait annoncé qu’un naufrage avait fait un mort et un disparu après qu’une embarcation surchargée s’est disloquée. Et le 11 mai, une personne migrante est morte et plusieurs ont été blessées lors d’un naufrage large d’Hardelot, près de Boulogne-sur-Mer (nord) « suite à la perte du tableau arrière où était fixé le moteur ».
En incluant les deux derniers décès, au moins 15 personnes sont mortes depuis début 2025 en essayant de rejoindre l’Angleterre à bord de « small boats », ces embarcations clandestines précaires souvent surchargées. En 2024, 78 migrants sont morts dans ces dangereuses traversées de la frontière franco-britannique, un record depuis le début de ce phénomène dans la région en 2018.
La Chine dénonce les nouvelles mesures américaines sur les puces Huawei
La Chine a promis mercredi des « mesures fermes » en réponse aux nouvelles recommandations de l’administration Trump sur l’utilisation de puces électroniques avancées, notamment du géant chinois Huawei, dénonçant une tentative d' »intimidation ».
L’administration du président américain Donald Trump a certes annulé la semaine dernière de nouvelles restrictions à l’exportation de puces avancées, répondant aux appels de plusieurs pays qui s’inquiétaient d’être écartés de technologies essentielles au développement de l’IA. Ces nouvelles règles, qui devaient s’ajouter, à partir du 15 mai, à des contrôles déjà mis en place en 2022 et 2023, avaient été annoncées par le gouvernement de Joe Biden mi-janvier, quelques jours seulement avant la fin de son mandat. Mais parallèlement à leur annulation, le département américain du Commerce a dévoilé de nouvelles directives qui mettent en garde contre l’utilisation de semi-conducteurs d’IA chinois, et en particulier les puces Ascend du géant technologique Huawei, menaçant de « sanctions pénales et administratives importantes, pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement ». Ces directives avertissent également « le public des conséquences potentielles qu’induiraient le fait de laisser des puces américaines être utilisées » pour développer des « modèles chinois d’IA ».
Pékin a vivement réagi mercredi, accusant Washington d' »abuser des contrôles à l’exportation pour contenir et réprimer la Chine ».
Démantèlement d’un réseau criminel spécialisé dans l’organisation de harga à Mostaganem
Les services de police de Mostaganem ont réussi à démanteler un réseau criminel spécialisé dans l’organisation d’émigration clandestine par mer, a indiqué, mercredi, un communiqué de la Sûreté de wilaya. La même source précise que l’opération a été menée suite à l’exploitation d’informations faisant état de deux individus s’apprêtant à planifier une sortie illégale du territoire national, à partir de l’une des plages de la wilaya de Mostaganem. Les enquêtes menées par les brigades de la Sûreté urbaine extérieure de Benabdelmalek Ramdane ont permis d’identifier et d’arrêter rapidement les deux suspects, a-t-on fait savoir de même source. Lors de l’opération, les policiers ont saisi un moteur d’une embarcation de pêche, un canot pneumatique avec tous ses accessoires, 200 litres d’essence conditionnés dans des fûts, ainsi que divers équipements utilisés pour la traversée clandestine, précise le communiqué. Une procédure judiciaire a été engagée à l’encontre des deux suspects, qui ont été présentés devant les instances judiciaires territorialement compétentes pour « organisation de sortie illégale du territoire national par voie maritime » ajoute-on de même source.
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