Le dernier rapport annuel de l’ONU a souligné en gras les efforts de l’Algérie en matière de développement des infrastructures de télécommunications et des services en ligne.
Ce rapport d’enquête onusien sur le gouvernement électronique analyse la manière dont l’administration peut faciliter trois dimensions du développement durable (les infrastructures de télécommunications, les services en ligne et le capital humain), et est produit tous les deux ans par le Département des affaires économiques et affaires sociales. C’est le seul rapport mondial qui évalue le statut de développement des 193 États membres des Nations unies. Ledit rapport onusien placé cette année sous le titre: «Préparer le gouvernement électronique pour soutenir la transformation vers des sociétés durables et résilientes», dresse un classement des États en matière de E-gouvernement auquel l’Algérie a enregistré une progression de 20 places, passant de la 150ème position en 2016 à la 130ème en 2018.
Cette progression, analyse le rapport onusien renvoie à l’évolution positive de deux indices : celui des infrastructures de télécommunications où l’Algérie est passée de la 135ème position au niveau mondial à la 102ème, soit une progression de 33 positions et celui des services en ligne où elle est passée de la 181ème position à la 171ème, soit une progression de 10 positions. Concernant l’indice lié au capital humain, celui-ci n’a pas connu de changement, l’Algérie conserve ainsi sa 118ème position. La ministre de la Poste et des Technologies, Imène Houda Feraoun avait tout récemment commenté l’arrivée de l’Algérie à ce degré de développement grâce aux grands investissements dans le secteur des communications, notamment après l’ouverture du secteur aux investissements privés et les investissements publics du trésor de l’État, particulièrement dans les zones rurales et isolées. La ministre avait souligné dans ce même contexte, que le grand effort engagé par son département dans le domaine de la formation des jeunes et la qualification technique des travailleurs devraient indéniablement permettre à l’Algérie, dans les deux prochaines années, de progresser d’au moins 30 places dans le classement mondial de l’E-gouvernance.
Zacharie S Loutari