Les services de la Protection civile de la wilaya de Mostaganem ont retrouvé hier matin le corps d’une personne portée disparue sur le littoral de la commune de Stidia, a-t-on indiqué dans un communiqué de ce corps secouriste. La reprise de la recherche de la personne noyée, portée disparue vendredi, a permis hier matin de retrouver son corps inerte dans une zone rocheuse interdite à la baignade, à l’ouest de la plage de Stidia. La victime, âgée de 21 ans et originaire de la wilaya de Relizane, a perdu la vie en s’aventurant dans une zone interdite à la baignade qui a connu des rafales de vents violents venues de l’Est. Les équipes de la Protection civile ont transporté le corps repêché à la morgue du CHU de Mostaganem, a-t-on signalé.
Sétif : ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de l’explosion de gaz au centre-ville
Le Parquet de Sétif a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les causes de l’explosion survenue vendredi soir au rez-de-chaussée d’un immeuble, au centre ville de Sétif, et qui avait blessé 18 personnes et occasionné des dégâts matériels, indique un communiqué publié samedi par les autorités judiciaires. « Conformément aux dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le procureur de la République près la Cour de Sétif informe l’opinion publique que le 23 juin, vers 21h15, une explosion s’est produite dans un bâtiment de la rue Rekaïf-Ali », ajoute le document. « L’explosion, qui a touché deux appartements et le garage de l’immeuble, a blessé, plus ou moins gravement, 18 personnes et endommagé 4 véhicules stationnés à proximité du bâtiment. Onze (11) parmi les blessés ont pu quitter l’hôpital après avoir reçu les soins nécessaires », précise le communiqué. Pour rappel, les services de la Protection civile de Sétif sont intervenus vendredi-soir, quelques minutes après l’explosion, en mobilisant 7 ambulances pour évacuer les blessés au service des urgences du Centre hospi talo-universitaire Saâdna-Abdennour de Sétif.
Près de 258 millions de veuves confrontées à la pauvreté dans le monde
Près de 258 millions de veuves dans le monde sont confrontées à certains obstacles dont l’exclusion sociale et l’extrême pauvreté, selon l’ONU. « Bien qu’il y ait plus de 258 millions de veuves dans le monde, elles ont toujours été invisibles, non soutenues et non comptabilisées dans les sociétés », a indiqué l’ONU à l’occasion de la Journée internationale des veuves, soulignant que pour de nombreuses femmes dans le monde, la perte dévastatrice d’un partenaire est amplifiée par un combat de longue haleine pour leurs droits fondamentaux et leur dignité. Selon les données onusiennes, entre 2009 et 2013, près d’une veuve sur dix vivait dans l’extrême pauvreté, notant que le veuvage « oblige souvent » les femmes à quitter les structures familiales et sociales, ce qui les rend particulièrement vulnérables à l’isolement, à la violence et à la pauvreté. A l’échelle mondiale, les femmes ont moins de chances d’avoir accès à des pensions de vieillesse par rapport aux hommes, de sorte que le décès d’un conjoint peut entraîner le total dénuement de ces femmes âgées, déplore encore l’ONU, appelant le s gouvernements à mobiliser le soutien dont elles ont besoin. De plus, dans les régions de conflits armés, de déplacements et de migrations, outre la pandémie de Covid-19, des dizaines de milliers de femmes qui ont perdu leur partenaire, et de nombreuses autres dont les partenaires ont disparu, se sont retrouvées sans voix dans la société. La Journée internationale des veuves, marquée chaque 23 juin, vise à mettre un terme à l’ostracisme et à mieux éduquer les communautés en ce qui concerne les besoins des femmes vulnérables telles que les veuves. Les pays doivent également s’engager à mettre en œuvre la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Convention relative aux droits de l’enfant, indique l’ONU. Des programmes et des politiques visant à mettre fin à la violence, à réduire la pauvreté et à apporter une éducation, une formation, une égalité de rémunération et un soutien aux veuves à tout âge sont également nécessaires pour accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), a-t-on ajouté.
Venezuela: un homme condamné à 17 ans de prison pour avoir séquestré une femme
Un homme a été condamné à plus de 17 ans de prison au Venezuela pour avoir séquestré une femme pendant 31 ans, a annoncé vendredi le procureur général du pays. Arrêté en janvier 2020, Matias Salazar est condamné à « une peine de 17 ans et deux mois de prison » pour « violence sexuelle, menace et violence psychologique », a écrit sur Twitter le procureur général Tarek William Saab. L’affaire, qui a profondément choqué le Guatemala, a éclaté après qu’une femme connue sous le nom de Morella Leon s’est enfuie de l’appartement où elle était restée enfermée pendant 31 ans, dans un village près de Maracay (centre-nord).
Une autre femme, compagne de Matias Salazar pendant 23 ans et avec qui elle a eu une fille, a dénoncé l’homme peu après l’évasion de Mme Leon, l’accusant de violences psychologiques et réclamant une mesure d’éloignement, ont rapporté des médias locaux. Ceux-ci ont affirmé que l’ex-compagne avait aussi été séquestrée. M. Saab n’a pas donné d’information concernant cet autre dossier.
Aucune preuve pour Washington d’une création du Covid-19 dans un laboratoire
Le renseignement américain a assuré dans un rapport rendu public vendredi qu’il n’avait aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine. Washington écrit n’avoir aucune information pour soutenir l’affirmation, émergée récemment, selon laquelle trois scientifiques du laboratoire de virologie de Wuhan auraient été parmi les premiers infectés par le Covid-19 et auraient pu avoir créé le virus lui-même.
Le bureau qui coordonne l’ensemble des agences américaines de renseignement (ODNI) écrit dans ce rapport déclassifié que des scientifiques du laboratoire ont mené des manipulations génétiques sur des coronavirus proches du Covid-19. Mais les Etats-Unis « n’ont aucune information » selon laquelle ils auraient fait cela sur le virus du Covid-19 lui-même (SARS-CoV-2) ou une souche très proche. La publication de ce rapport destiné au Congrès intervient trois mois après que des parlementaires ont demandé davantage d’éléments sur ce que sait le renseignement américain des origines du Covid-19, apparu en Chine fin 2019.
L’ODNI, s’il exclut la th éorie de l’ingénierie génétique, assure que les différents services de renseignement sont divisés entre deux théories, et ne tranche pas: une apparition naturelle de la pandémie, par exemple par transmission animale, et une fuite accidentelle de laboratoire. Les coronavirus étudiés dans le laboratoire de Wuhan, avec l’armée chinoise, « étaient trop éloignés pour avoir participé à la création du SARS-CoV-2 », note le document, qui rejette vivement l’hypothèse d’une arme biologique. Le rapport de synthèse s’attaque aussi à la théorie selon laquelle trois des scientifiques travaillant sur des coronavirus dans ce laboratoire auraient contracté le Covid-19 alors qu’il apparaissait. Washington écrit que quelques chercheurs sont tombés malades à l’automne 2019, certains avec les symptômes du Covid-19, d’autres non.
La communauté du renseignement « continue d’estimer que cette information ne confirme ni n’infirme aucune hypothèse sur les origines de la pandémie, car les symptômes des chercheurs ont pu être causés par de nombreuses maladies », note encore le rapport.