Le Haut-Commissaire à la Numérisation, Mme Meriem Benmouloud, a affirmé, samedi, en marge de la signature d’un accord entre le Haut-Commissariat à la Numérisation et le Consortium Huawei, portant création d’un centre national des services numériques (Data Center), que l’Algérie « œuvrait à renforcer sa souveraineté numérique, à travers la stratégie nationale de transition numérique tracée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui vise à construire une économie numérique émergente et prospère, par la mise en place d’un écosystème technologique ».
Une économie qui mise sur l’innovation permanente, par le biais de partenariats stratégiques et fructueux, notamment avec les investisseurs chinois, devenus aujourd’hui des acteurs majeurs dans le domaine du numérique et du digital. D’où le besoin pour l’Algérie, de collaborer avec les entreprises ayant un très grand potentiel, et une progression en perpétuelle émergence. Et les chiffres le démontrent : L’économie numérique de la Chine représente 42% du commerce électronique mondial. Vers la fin 2022, la Chine avait construit 2,312 millions de stations de base 5G et comptait 561 millions d’abonnés 5G, soit plus de 60 % dans le monde. La Chine s’est ainsi imposée en quelques années comme un acteur majeur de la révolution numérique mondiale.
« Renforcer la gouvernance, moderniser les institutions et améliorer le service public »
Madame Benmouloud a bondi dans ce sens, à l’occasion de la signature du contrat, soulignant que le partenariat avec Huawein permettra à l’Algérie « d’avancer à pas fermes vers la concrétisation des judicieuses orientations du président de la République, qui visent la concrétisation de la gouvernance numérique, avec la modernisation des Institutions de l’État et l’amélioration de ses services ».
Présidant la cérémonie de signature en présence de l’ambassadeur de Chine en Algérie, Li Jian et du P-DG de Huwaei Télécommunications-Algérie, la même responsable a ajouté que ce projet «permettra, de ce fait, d’héberger et de centraliser des données nationales au sein du pays, susceptibles de contribuer au renforcement de la souveraineté numérique du pays et au renforcement de la coopération entre deux pays liés par un plan global et un partenariat stratégique ». Mme Benmouloud a fait savoir, dans ce contexte, que « le transfert d’expertise dans ce domaine des projets de haute technologie nécessiterait l’implication des acteurs de la digitalisation et des partenaires économiques algériens. Ce qui permettra, selon elle, « d’obtenir une infrastructure technologique de pointe pour assurer l’accès, de manière numérique unifiée et unique, aux services publics et à l’hébergement de solutions et de données, de créer une base de données et d’introduire des exploitant des technologies avancées telles que l’intelligence artificielle (IA) et le Big Data ». Dans ses témoignages, l’ambassadeur chinois a, quant à lui, indiqué que « le Consortium Huawei travaillera, à travers ce projet, sur le transfert des nouvelles technologies en matière de numérisation, afin que les compétences algériennes puissent en bénéficier ».
Hamid Si Ahmed