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LE CONSEILLER DU MINISTRE HAMDANI DÉNONCE UN COMPLOT CONTRE L’OAIC : Le blé importé de Lituanie « n’est pas empoisonné »

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Le conseiller du ministre de l’agriculture, Cherif Oueld El-Hassen, dément les informations selon lesquelles le blé importé par l’Algérie de la Lituanie serait « empoisonné ». Intervenant, hier, sur le plateau de Chorouk news, le responsable a démenti les rumeurs dans cette affaire, soulignant que les résultats des analyses qui ont été faites sur ce blé ont prouvé qu’il comporte seulement des grains destinés à l’agriculture. Plus loin, il pointe du doigt une campagne contre l’Office interprofessionnel des céréales qu’il qualifie d’« exagérée », et d’un « complot contre une institution souveraine de l’État ». Cette affaire, rappelons-le, concerne l’importation de 30 000 tonnes de blé tendre auprès de la Lituanie et livré par un fournisseur suisse avec lequel l’Office a conclu un accord. Mais il y a eu tromperie sur la marchandise. Les denrées suspectées ont été découvertes au niveau du port d’Alger. Le navire déchargé, les contrôleurs de l’OAIC ont constaté qu’une partie des grains était de couleur douteuse. Suite à quoi, ils ont prélevé des échantillons et analysés en conséquence dans des laboratoires publiques. Selon le quotidien Liberté, « l’OAIC a affirmé que la responsabilité de l’office n’est nullement engagée », et que « l’erreur se situe du côté du fournisseur », soulignant que « le contrat signé avec le fournisseur est clair et ses clauses « protègent les intérêts de l’office ». Dans ce même sens, la même source avait indiqué que « la marchandise sera refoulée incessamment » et que « les frais seront payés par le fournisseur, étant donné que la marchandise livrée ne répond pas aux clauses du contrat signé entre les deux parties ». Le navire, arrivé au port d’Alger le 9 novembre 2020, une vérification de la marchandise a été faite, et les analyses ont confirmé que la marchandise n’était pas conforme aux conditions du contrat signé entre l’OAIC et ledit fournisseur. Comme première sanction, le DG de l’OAIC, Abderrahmane Bouchahda, a été relevé de ses fonctions. Le 13 décembre dernier, le ministre de l’Agriculture, Abdelhamid Hemdani, s’était expliqué sur ce sujet, lors d’un point de presse. Selon lui, «il s’agit d’une opération commerciale entre deux parties régies par un cahier des charges». «Il s’est avéré que certaines spécificités du cahier des charges n’ont pas été respectées», précisa-t-il sur cette affaire qui a fait scandale.
Sarah Oubraham

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