Accueil ACTUALITÉ Le commerce extérieur et les activités des exportateurs doivent être au top...

Le commerce extérieur et les activités des exportateurs doivent être au top : «Les laboratoires accrédités pour freiner l’informel»

0

Beaucoup d’encre et de salive ont été coulés ces derniers temps sur les exportations des produits locaux à l’étranger, et à chaque fois la polémique se propage, tout le monde en parle pour ne rien dire. Il faut dire que cette situation des exportations en Algérie est toujours au point mort, et un grand travail reste à faire pour atteindre les objectifs assignés par l’État, vu qu’on accuse un énorme retard en matière dans ce domaine.
Le directeur général de l’organisme algérien d’accréditation (ALGERAC), M. Noureddine Boudissa a rapporté, hier, son témoignage au Forum du Courrier d’Algérie, afin d’aborder les questions liées au commerce extérieur et les activités des exportateurs algériens qui veulent être présent au niveau des marchés étrangers. Selon les dires de M. Boudissa : « la stratégie du gouvernement par rapport aux exportations, est aujourd’hui consciente, et le grand travail reste maintenant sur l’organisation de la fonction export», a-t-il souligné. Avant d’ajouter dans ce même sillage : « ALGERAC, est un organisme accompagnateur de la stratégie nationale du gouvernement, qui a chargé le ministère du Commerce de mettre en place ce dispositif avec tous les acteurs. La mi-septembre, nous allons dévoiler une nouvelle feuille de route qui est déjà terminée. Pour notre organisme, nous avons terminé notre partie, sur cette feuille de route nous avons identifié tous les acteurs qui seront mobilisés, accrédités par ALGERAC.»
Interrogé sur la domination du marché informel, notre interlocuteur répondra comme suit : « Si nous avons les moyens adéquats pour vérifier, à titre d’exemple, ce que nous importons, on peut mieux freiner l’informel, donc à partir de là nous acceptons seulement les produits qui sont conformes aux réglementations de la consommation. C’est vrai aujourd’hui on encourage l’export parce qu’on veut diversifier les exportations hors hydrocarbures, on a des richesses intéressantes, les phosphates, la pétrochimie et autres, mais on a aussi des produits agricoles de très bonne qualité qui peuvent nous rapporter des devises. Franchement, il reste des aspects à parfaire, par exemple en Algérie, il n’y a aucun laboratoire accrédité pour remettre les certificats des pesticides.
C’est ce qu’ALGERAC va faire pour donner cet outil aux exportateurs algériens pour qu’ils puissent disposer des documents qu’il faut pour aller dans les pays qui veulent exporter leurs produits. » Il enchaîne : «quand on parle de la stratégie d’export, il faut inclure d’autres politiques afin de protéger le consommateur algérien des produits qui viennent de l’étranger. Aujourd’hui le ministère du Commerce a pris la décision que tous les laboratoires qui assurent les activités de son secteur devront être accrédités par ALGERAC.»
Mohamed Wali

Article précédentBoudissa à propos du refoulement de certains produits agricoles : «L’opération d’exportation n’était pas organisée sérieusement !»
Article suivantNoureddine Boudissa, DG d’Algerac, au « Forum du Courrier d’Algérie » : «Beaucoup d’exportateurs algériens ne sont pas professionnels»