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LE COMMERCE AVEC L’ENTITÉ SIONISTE ÉQUIVAUT À SA RECONNAISSANCE ET À SON ASSISTANCE : Halte au business entaché du sang des Palestiniens !

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La réunion du Conseil économique et social arabe, qui s’est tenue vendredi au CIC, a été l’occasion pour le ministre palestinien de l’Économie nationale, Khaled Al-Assili, de réitérer son appel au boycott des entreprises complices des violations des droits des Palestiniens, lesquelles profitent des crimes de l’entité sioniste, une position de principe contre l’apartheid, le colonialisme et l’occupation militaire dans les territoires occupés.
Impliqués à un certain degré dans les crimes du système d’occupation et d’apartheid d’Israël et jouant un rôle clair dans ces infractions aux droits élémentaires du peuple palestinien, ces entreprises et marques ciblées ont un impact direct dans le maintien de ces atrocités et crimes contre l’humanité, par leur soutien à l’économie et à l’armée israéliennes. Par conséquent, le commerce avec Israël n’est autre qu’une reconnaissance et à une assistance à son égard, car il permet d’en tirer profit, et contribue ainsi à l’expansion sioniste. Un commerce qui au final, encourage l’occupant dans son exploitation des ressources des territoires occupés.
Qu’il s’agisse de parrainage, de financement, d’investissement ou toute autre forme de soutien économique « déguisé », les déclarations du diplomate palestinien visent par-là à faire pression sur toute entité complice « économiquement», afin de mettre fin à toute collaboration ou partenariat, et de ce fait, stopper tout soutien à l’oppression des Palestiniens par Israël. Soulignant l’importance de « la mise en application des décisions relatives au boycott du régime d’occupation, des colonies illégales et de toutes les entreprises soutenant cette colonisation », le représentant palestinien a dénoncé, à ce juste titre, « la tentative d’un membre de la Knesset d’utiliser une enseigne mondiale dans sa campagne électorale en faveur de l’expansion des colonies », indiquant avoir adressé «une lettre à la société en question l’interrogeant sur son soutien à la colonisation et lui demandant de clarifier sa position».

Soutien financier et assistance humanitaire, l’obligation d’agir de la Ligue arabe
Dans son allocution, Al-Assili a salué les positions et les décisions de la Ligue arabe visant à soutenir l’économie palestinienne, citant tout particulièrement «les fonds mobilisés en faveur de la ville d’El-Qods», ainsi que « la création du Centre arabe d’études sur l’autonomisation économique et sociale en Palestine ». En effet, face aux politiques d’occupation de l’État israélien, qui ont mené vers la perturbation socio-économique, qui à son tour a dévasté l’économie palestinienne et conditionné les perspectives économiques des Palestiniens, soutenir le développement économique palestinien est du ressort des pays arabes en premier lieu. À titre d’exemple, les restrictions sur l’utilisation des terres sous le régime d’occupation israélien signifient que des milliards de dollars sont perdus pour l’économie palestinienne.
Citons également le fait que les politiques d’occupation entravent l’activité économique en limitant fortement les déplacements et en rendant le transport des marchandises palestiniennes plus difficile, voire impossible. À ce propos, l’officiel palestinien a appelé à poursuivre « les actions de soutien aux réfugiés palestiniens à travers la contribution financière au budget de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de la Palestine dans le Proche-Orient l’UNRWA et à l’activation du réseau arabe de sécurité pour faire face au détournement par l’occupation sioniste des fonds du peuple palestinien issus des impôts ». D’où l’obligation, plus que jamais, d’agir, de la part des États membres de la Ligue arabe.

L’Algérie, le fer de lance de la cause palestinienne
De tout temps, l’Algérie s’est engagée à soutenir le budget de l’autorité palestinienne, de sorte à atténuer la crise financière qu’elle traverse, et dont souffre le trésor palestinien. En effet, au-delà d’un simple intérêt politique pour le peuple algérien, la cause palestinienne a toujours été au cœur de l’identité nationale algérienne, et au cœur de la légitimité politique de tout dirigeant algérien. À cet égard, convaincu que la cause palestinienne sera une priorité absolue pour le prochain sommet arabe, Khaled Al-Assili n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude au président, au gouvernement et au peuple algérien, pour avoir fourni un soutien indéfectible à cette cause indiscutable. Ainsi, après avoir félicité l’Algérie pour son accession à la présidence de la 31ème session du Conseil de la Ligue des Etats arabes, le ministre palestinien a mis en évidence le rôle de l’Algérie dans le soutien à la Cause palestinienne.
« L’Algérie nous a habitués à des positions qui nous honorent pour avoir embrassé la cause palestinienne et soutenu ses revendications, depuis la promulgation de la décision de l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP), en tant que seul et unique représentant légitime du peuple palestinien et la proclamation de l’Etat palestinien en Algérie et autres positions historiques couronnées récemment par la Déclaration d’Alger, en faveur de la réconciliation palestinienne ».
Par ailleurs, Al-Assili a salué les efforts de l’Algérie pour la tenue du salon des industries qui permettra aux participants des pays arabes d’établir des partenariats, ajoutant que l’Etat de la Palestine participera avec des opérateurs de la bande de Ghaza.
Hamid Si Ahmed

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