Accueil Edito Le Caftan va bien à l’Algérienne !

Le Caftan va bien à l’Algérienne !

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Les relais du Makhzen à l’UNESCO ont été incapables d’influer sur le cours normal dans la démarche anormale consistant à reconnaitre la paternité d’un objet volé au voleur lui-même ! Notre pays vient de garnir son palmarès en matière de reconnaissance des constituants de son patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le Caftan, cette tenue traditionnelle présentée sous deux variétés, la « Gandoura » issue de l’Est et la « Melehfa » issus de l’Ouest algérien et portées fièrement par les Algériennes à l’occasion de fêtes ou cérémonies diverses, s’ajoute à la liste comportant déjà le Couscous, la musique Raï ou encore le Zellaïge dans notre vitrine exposée à l’UNESCO. L’Algérie s’est fait valider le dossier du Caftan qu’elle a déposé auprès de l’institution onusienne responsable de la sauvegarde du patrimoine de l’humanité. En réponse, l’UNESCO a rendu son verdict sur son site web. « Le costume féminin de cérémonie dans le Grand Est de l’Algérie », écrit-elle, précisant que cet effet vestimentaire est un « savoir-faire associé à la confection et à la parure de la ’’Gandoura’’ et de la ‘’Melehfa’’ ».
Comme on pouvait le constater, c’est écrit noir sur blanc sur le support médiatique de l’ONU. Et pourtant, en consultant une certaine presse réputée par ses ragots contre l’Algérie, on y retrouve le contraire de ce qui a été rapporté par canal officiel. La presse du voisin de l’Ouest tente de manipuler l’opinion publique locale en faisant croire que l’UNESCO aurait accepté le dossier marocain. Encore une bataille de gagnée pour l’Algérie contre le Maroc qui tente désespérément, par chemins sinueux et insidieux, de s’approprier des éléments d’un patrimoine qui n’est pas sien. Cela s’appelle du vol, et il n’y a pas une manière subtile pour qualifier la démarche marocaine. Ainsi, à chaque fois que l’Algérie entame une procédure de nature à inscrire ce qui lui revient de droit, suivant une pratique innée, culturelle et encrée dans la société algérienne profonde, le voisin de l’Ouest réagit en parallèle et monte un contre-dossier pour disqualifier l’Algérie.
Dans l’espoir de gagner sa cause perdue, le Makhzen a activé ses relais, intra et extra-muros d’une institution onusienne au sein de laquelle il prétend avoir le bras long. C’est peine perdue. Ni la directrice générale de l’UNESCO, la franco-israélo-marocaine, Audrey Azoulay, dont le père André est conseiller de Mohammed VI, et ni encore moins la ministre de la culture française, l’autre franco-marocaine, Rachida Dati, n’ont pu influer dans le dossier. Par ailleurs, le Maroc ne peut pas prétendre à l’inscription d’un bien en son nom, au même temps que le roi M6 sert d’ambassadeur pour la culture LGBT sur la place de Paris.
Farid Guellil

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