L’homme, réputé proche de la LADDH, qui s’empresse de s’enrhumer à chaque fois que les droits de l’Homme éternuent chez nous, est surtout connu pour son douteux compagnonnage avec Fekhar, dont les activités sécessionnistes auprès des Mozabites de Ghardaïa relève carrément du secret de Polichinelle.
Le hasard n’existe pas en politique. À ce titre, il est des faits symptomatiques, et qui ne sauraient tromper la vigilance d’aucun esprit éclairé. C’est par exemple le cas de cette anecdotique audience dont a secrètement bénéficié l’avocat Salah Dabouz auprès des dirigeants militaires de l’OTAN, au niveau de leur siège, sis à Bruxelles. C’est ce que nous apprennent en exclusivité des sources particulièrement bien informées. À moins que ce défenseur des droits de l’Homme n’ait été admis pendant tout ce temps pour se faire expliquer par le menu détail les stratégies du génie napoléonien, on ne peut qu’appréhender sous un œil particulièrement suspicieux une pareille rencontre. Prudence et amour de la patrie obligent, l’on ne peut que supposer que les divers moyens de déstabiliser l’Algérie ont dû y être passés en revue. Au reste, les « printemps colorés », pas si éloignés que cela de nous, reviennent en force pour réoccuper les devants de la scène politico-médiatique à mesure que tend à s’estomper cette épidémie de coronavirus. Et, ce n’est un secret pour personne : l’Algérie est affublée de talons d’Achille, qui la rendent plus vulnérable que jamais face aux éventuelles et sournoises attaques menées par toutes ces entités étrangères, fortes de nombreuses et insondables complicités internes. Il ne s’agit pas seulement de cette pandémie qui a très fortement fragilisé notre économie, au moment où de fortes hausses dans les prix des carburants ne risquent rien moins que de mettre définitivement le feu aux poudres. À cela s’ajoutent d’insidieux et de plus en plus nombreux bruissements sur les réseaux sociaux quant à un éventuel retour en force du hirak. D’ailleurs, un livre, fort intéressant sur le sujet écrit par Ahmed Bensaada vient nous fournir un nombre effrayant sur un mouvement victime de sa spontanéité et de son romantisme. Objet d’une « récup » éhontée, il fait présentement l’objet de marchandages entre faux militants et vrais planqués qui prétendent tous s’exprimer en son nom. Nous y reviendrons avec un luxe de détails dans une prochaine édition. Certains « spin-Doctors » s’enhardissent même à fixer de fantaisistes dates qui, pourtant, sont considérées comme de « précieux repères » par toutes ces entités étrangères qui scrutent nos moindres faits et gestes, et qui ne nous veulent franchement pas que du bien. Or, si nous avons été jusque-là la cible des partisans des « soft-power », à l’image de RSF et l’ONG NED, voilà que l’Alliance nord-atlantique risque de se mettre elle aussi en mouvement. Auquel cas, il est indispensable de se remémorer les incommensurables dégâts causés à des pays jadis stables comme la Libye ou bien la Syrie, pour se faire une idée de la nature et de l’ampleur du complot auquel nous pourrions faire face dans le proche avenir.
De la matière grise confortablement installée en Occident, ou carrément dans les territoires occupés palestiniens, élaborent peut-être pour nous des « projets » au moment-même où sont écrites ces lignes. Or, pour un pays comme l’Algérie fort de son peuple, de son histoire et de ses énormes potentialités, il faudrait sans doute plus de cinq heures pour échafauder un plan qui saura déceler l’éventuel défaut de notre cuirasse.
Mohamed Abdoun