À l’exception notable du Maroc et de l’entité sioniste, l’accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran, conclu grâce aux efforts de la Chine, a été très favorablement accueilli dans le concert des Nations, appuyé par un sentiment d’immense soulagement et de grande satisfaction dans les payas arabes, peuples et dirigeants. Évidemment, l’Algérie a salué, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, la reprise des relations diplomatiques entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République Islamique d’Iran, avec la réouverture des ambassades des deux pays dans les prochaines semaines. Vendredi, les Nations unies ont salué l’accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran sur la reprise des relations diplomatiques et ont fait l’éloge du rôle de la Chine dans ce processus. Le secrétaire général de l’ONU a remercié la République populaire de Chine d’avoir accueilli ces récents pourparlers et d’avoir encouragé le dialogue entre les deux pays, tout en saluant les efforts déployés par d’autres pays, tels qu’Oman et l’Irak. Qualifiant les « relations de bon voisinage » entre l’Iran et l’Arabie saoudite d' »essentielles » pour la stabilité dans la région du Golfe, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse quotidien a noté que le secrétaire général était prêt à « faire progresser le dialogue régional et à garantir une paix et une sécurité durables dans la région du Golfe ». Plusieurs pays arabes ont salué ce rapprochement et le retour des relations, notamment la Syrie, l’Irak, l’égypte, Oman, les émirats arabes unis et le Qatar, soulignant qu’il contribuerait à créer un climat positif dans la région et contribuerait à sa stabilité et sa sécurité. Le Conseil de coopération du Golfe a également salué la reprise des relations irano-saoudiennes. Même l’Union européenne s’est félicitée, samedi, du rapprochement saoudo-iranien et de la reprise des relations diplomatiques, affirmant qu’il « contribue à la stabilité de toute la région ». Peter Stano, principal porteparole des affaires étrangères de l’Union européenne, a souligné que « la promotion de la paix et de la stabilité et la réduction des tensions au Moyen-Orient font partie des principales priorités de l’Union européenne ». Et même les états-Unis ont salué l’accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Cet évènement historique et annonciateur de paix dans un contexte international tendu et inquiétant, a révélé au grand jour la solitude du royaume de Mohamed VI, voire son isolement au plan international, illustré par son discours pointant du doigt avec obstination la dangérosité de l’Iran contre la région arabe, nord-africaine et même l’Afrique. Il est attendu que le roi et les responsables marocains aillent pleurnicher auprès d’Israël, maintenant que leur stratégie ouvertement élaborée pour faire croire que l’ennemi de la région est l’Iran, est tombé à l’eau. Le régime marocain agit comme sous-traitant de la démarche sioniste visant à créer aux pays arabes un ennemi autre qu’Israël, en se servant de mensonges qui ont fini par rattraper leurs auteurs. Les faits montrent que le système politique colonial expansionniste de l’entité sioniste est la seule menace pour les pays arabes et la région, et aussi pour l’Afrique, comme l’est, dans la région nord-africaine, le système monarchique marocain expansionniste lui aussi, occupant du Sahara occidental et ne reconnaissant aucune des frontières avec ses voisins, alors qu’elles sont établies selon les règles des organisations internationales, dont l’Union africaine. Ce n’est pas tout, un processus de normalisation des relations entre la Turquie et la Syrie, avec la participation de la Russie et de l’Iran est en cours. L’Iran est favorable aux pourparlers de rapprochement entre la Turquie et la Syrie et a fait part de sa volonté d’y participer. L’Iran apparait comme un facteur de paix, comme un pays respectueux du droit international, alors que l’entité sioniste ignore ce droit international, comme le prouvent ses bombardements sur la Syrie et ses attaques incessantes contre la population palestinienne.
M’hamed Rebah
