Ils sont très nombreux les routiers qui transportent les eaux minérales et les boissons gazeuses dans des fourgons et camions non-frigorifiques. Aucune précaution n’est observée, alors que ces produits buvables doivent être transportés dans des véhicules équipés et qui répondent à certaines normes exigées par la loi. En Algérie, quotidiennement on constate au niveau de nos routes, des liquides transportés dans des camions non conformes, surtout en cette période estivale où la température extérieure sous le soleil, dépasse les 30 degrés. Il faut dire que les boissons exposées au soleil représentent une véritable menace pour la santé des Algériens.
En effet, le président de l’association des producteurs algériens des boissons, Ali Hamani nous a indiqué que : «ce phénomène a pris de l’ampleur, nous avons saisi le ministère du Commerce pour essayer de trouver un cadre réglementaire pour bien structurer les transporteurs, il faudrait qu’on réglemente un petit peu certaines activités, vous savez parfois, il faut utiliser la force pour que les gens rentrent dans la ligne, s’il n’y aura pas un cadre réglementaire les gens ne bougent pas.» D’après notre interlocuteur, les peu des associations professionnelles doivent essayer de sensibiliser et moraliser la profession, «l’APAB essaye de moraliser et rendre les producteurs des boissons un peu plus professionnels et de tenir compte des règles et des normes pour améliorer la prestation et le service.» Ajoutant : «ce phénomène en matière de transport, par contre, est-ce que vous avez vu des semi-remorques transportant des boissons sans qu’il y ait les règles, parce que là nous avons pris des dispositions en long terme, tous les grands producteurs se sont concertés pour voir comment ça se passe ailleurs, et surtout de connaître les règles et les conditions de travail. Aussi, le nombre des palettes doit être respecté sur les semi-remorques, donc il y a tout un nombre de règles pour éviter les surcharges, respecter les dimensions des palettes qui est très important, les bâches», a-t-il dit. Pour ce qui est du problème de transport des marchandises de l’unité de production vers les grossistes, Ali Hamani pense que ce problème a été déjà réglé, tout en soulignant que : «ce grand problème se pose de grossistes vers le détaillant, mais là, il y a une réflexion qui est entrain de se faire, ou certains producteurs veulent trouver une solution pour aider les grossistes à avoir des moyens de transport appropriés», a-t-il précisé.
Mohamed Wali
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