Le général d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, fraîchement nommé ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, a fait son baptême du feu hier. Cette entrée sur scène était faite de la plus ferme et virulente des manières. Pour de bonnes raisons, mais pour la bonne cause aussi. En effet, pour une première dans ses fonctions ministérielles, Chengriha a installé le nouveau commandant des Forces terrestres. Agissant au nom du président de la République, Chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense nationale, Chengriha a, naturellement, donné au Général-major Mostefa Smaïli qui lui est subordonné les instructions et les orientations d’usage. Ce qui relève comme procédure d’une vieille tradition chez l’ANP. Autrement dit, le changement opéré à la tête des Forces terrestres en particulier, et au sein de l’institution militaire en général, ne déroge pas aux règles régissant le fonctionnement des institutions de la République algérienne. Dès lors, pourquoi enfoncer une porte ouverte ? Il y a comme une campagne hostile qui mijote d’au-delà des frontières. Ainsi, le fait de parler d’une question évidente répond d’abord au besoin d’éclairer l’opinion nationale sur un sujet qui concerne les citoyens. Au sujet de surcroit, d’une une institution qui n’a jamais été aussi proche du peuple qu’elle l’est aujourd’hui. S’il faut encore le redire, c’est pour couper l’herbe sous le pied des manipulateurs. Ces colporteurs de ragots autoproclamés opposants en exil et autres cyber-activistes qui, agissant à l’instigation de leurs maîtres, cherchent à fabriquer une opinion sur mesure qui va dans le sens contraire des intérêts supérieurs de l’Algérie. En effet, dans son discours prononcé en la circonstance, Chengriha n’a pas été tendre avec les ennemis de l’Algérie, les traîtres à la Nation et autres suppôts qui continuent à insulter le passé, le présent et l’avenir du pays auquel ils doivent pourtant beaucoup. Le fait qu’ils soient démasqués devant un peuple qui ne leur accorde plus aucune once de crédibilité ne suffit pas. Car, un ennemis ne lâche pas prise, il cherche la moindre petite bête pour rebondir au service des basses œuvres. Voyant venir ce qui s’apparente à une campagne hostile en gestation, Chengriha a mis en garde « les voix et porte-voix qui tentent, à travers des interprétations et des analyses erronées de semer le doute et la confusion au sein de l’opinion publique nationale. » C’est peine perdure pour eux !
Farid Guellil