Le président Abdelmadjid Tebboune a de solides ambitions pour son pays. Un rapide recensement de certaines de ses décisions suffit pour comprendre sa vision du futur de l’Algérie et par corollaire celui du peuple algérien. Avant même la magistrature suprême, Tebboune avait, dans ses fonctions de ministre de l’habitat, montré son souci d’autosuffisance en décidant que tous les projets de logements doivent être réalisés prioritairement avec des matériaux produits localement. L’importation ne sera admise que pour les quantités manquantes. Cette importation sera revue régulièrement pour en diminuer les quantités suivant la courbe des augmentations de la production nationale. Certes il y avait, à l’époque la lutte contre la surfacturation, mais c’était « le train qui en cachait un autre ». Dès son arrivée à El Mouradia, il avait décidé de donner le cadre légal au partenariat université-entreprises. Il préparait en réalité la gestion scientifique de l’appareil de production. Tout comme il avait mis tout son poids dans la réforme agricole et l’aide intensive aux agriculteurs dont on voit aujourd’hui le résultat impressionnant où l’importation ne concerne plus que la banane. Tout le reste est produit localement. Les besoins sont couverts et l’excédent va à l’export. Du jamais vu depuis l’indépendance dans le secteur agricole. On peut ajouter sa décision d’étendre les terres cultivables au Sud du pays gorgé d’eau. Pour le tournesol par exemple pour produire et couvrir nos besoins en huile de table. Pour la betterave et notre production de sucre. Tout près de nous le lancement de la mine de Gara Djebilet qui était à l’arrêt depuis des décennies et la longue liaison ferroviaire jusqu’à Bechar pour transporter le minerai. Et encore son usine de traitement primaire à Tindouf. Sur un autre registre mais dont le lien est plus qu’étroit, le programme de réalisation des usines de dessalement procède de cette même vision sachant que notre région est semi-aride sans y ajouter la sécheresse. D’autres exemples ne manquent pas comme l’industrie du médicament. Il en est un cependant qui mérite d’être souligné. Celui de la dette extérieure. Qui n’a pas entendu ces « experts » déclamant en chœur les « bienfaits » de l’endettement extérieur. À ceux-là, Tebboune a répondu au cours de l’une de ses rencontres avec les médias nationaux en martelant « l’Algérie n’ira plus à l’endettement ! » Tout comme l’autosuffisance alimentaire, le refus de l’endettement procède de la souveraineté et de l’autonomie stratégique qui est chère au président Tebboune. Toutes ces décisions mises bout à bout dessinent la voie tracée par le président de la République pour mener l’Algérie au summum de ses potentialités. C’est-à-dire parmi les nations qui comptent dans ce monde. Un objectif qui ne plait pas forcément à tout le monde. D’où les incessantes attaques sournoises contre notre pays. D’où le regard partial porté sur nous par certains médias étrangers qui ne cherchent que nos « poux ». Grand bien leur fasse. Tout porte à croire que leurs gesticulations n’atteignent pas la détermination du président Tebboune. Celle de conduire son peuple vers une Algérie nouvelle.
Zouhir Mebarki