Durant les deux années à venir, le sommet du MAEP (mécanisme africain d’évaluation par les pairs) sera présidé par le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune. C’est un mécanisme dont on a célébré, il y a peu, les 20 années d’existence et qui est issu du NEPAD (nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) fondé en 2001 par 5 pays africains dont l’Algérie. « Je suis convaincu que ce mécanisme, créé en Afrique et pour l’Afrique, nous aidera à trouver des solutions efficaces à nos défis communs et à partager les meilleures pratiques, expériences et expertises en matière de gouvernance au double plan régional et continental » a déclaré, en substance le président Tebboune lors de sa prise de fonction. Il a notamment évoqué « l’élargissement du mandat et des missions » du MAEP, à savoir « l’examen et l’évaluation de l’agenda africain 2063 et du programme de développement durable à l’horizon 2030 ». Des échéances qui concernent respectivement le plan adopté par le sommet de l’Union africaine en 2013 avec l’ambition de transformer l’Afrique en puissance mondiale d’une part. D’autre part, et pour la seconde échéance, l’objectif, adopté en 2020, est non moins ambitieux en vue d’atteindre l’objectif d’une Afrique transformée et prospère en 2030. Comme on peut le constater, la charge de travail au profit de l’Afrique est assez conséquente pour le président Tebboune à la tête du MAEP.
Ce n’est pourtant pas la seule haute charge assumée par l’Algérie dans des instances internationales avec des retombées positives sur l’Afrique. L’indice de confiance planétaire exprimé à l’Algérie se reflète sur son élection au Conseil de sécurité par 184 voix sur les 193 États formant l’Assemblée générale de l’Onu. Dès le début de cette charge, en janvier dernier, le président Tebboune avait fait la promesse que l’Algérie s’engage à « œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix du continent africain et ses revendications légitimes et réparer l’injustice historique qu’il a subie ». Enfin et pour contribuer au développement de notre continent, citons la réalisation de la route transsaharienne Alger-Lagos longue de 4800 km. Le méga port de Cherchell qui sera une véritable plateforme pour toute l’Afrique. Les exportations algériennes en direction des pays africains et l’ouverture de banques algériennes en Afrique constituent des actes concrets de la volonté politique de l’Algérie. Sans oublier la disponibilité de notre pays dans le règlement des conflits que connait le continent africain. Par la médiation. En œuvrant pour la réconciliation, la paix et toujours par la solution politique. Cette présence de l’Algérie dans les instances continentales et mondiales permettra à notre pays de servir les intérêts de l’ensemble des pays du continent. Les pays africains qui aspirent à une solution juste et équitable à leurs problèmes trouveront en l’Algérie un allié sincère et dévoué !
Zouhir Mebarki