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LAC OUM GHELLAZ À ORAN : Le phénomène étrange de mort massive de poissons sévit

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Encore une fois, des centaines de poissons sont morts au niveau du lac Oum Ghellaz, situé à l’est d’Oran, non loin de la localité de Oued-Tlélat, avons-nous appris de sources sûres. Il y’a quelques mois, nous avions révélé un fait pareil et il semble, selon des associations écologiques qui ont mis sur pied une cellule de veille pour suivre « l’état de santé » de ce plan d’eau, que les mesures mises en place par la direction de l’environnement n’ont pas eu l’effet escompté.

Il semble clairement, selon nos interlocuteurs, que le phénomène de mort des poissons, devenu récurrent pour Oum Ghelaz est la conséquence de la pollution industrielle. Plusieurs entreprises de la région est de la wilaya déversent leurs eaux usées dans un canal qui aboutit dans ce lac. «  Pour cette fois, même des oiseaux migrateurs qui ont pris l’habitude de faire une halte dans leur migration vers les régions de l’hémisphère sud, sont morts. Cela démontre que le problème n’est pas dû à la surpopulation du lac mais bien aux facteurs de pollution. La direction de l’environnement avait une première fois affirmé, en 2019, que le problème vient du manque d’oxygène dans l’eau du lac en raison des fortes chutes de pluies qui avait provoqué des
torrents de boue qui s’y étaient déversés. Par la suite elle avait évoqué une  prolifération de la carpe, qui n’a pas de prédateur, royale dans le lac. On avait même pensé à autoriser la pêche sportive pour réduire la présence de ce poisson dans le lac.
Ce sont des hypothèses qui ne tiennent pas la route car la carpe royale atoujours vécu dans ce plan d’eau sans constituer une menace pour la flore et la faune. La raison de ce phénomène est la pollution par les métaux lourds retrouvés en grandes quantités dans les analyses des échantillons d’eau prélevés du lac », affirment des associations qui n’ont pas manqué de souligner qu’elles comptent adresser un rapport à la wilaya et au ministère de l’Environnement. « Nous avons, à plusieurs reprises dénoncé le problème de rejet des eaux industrielles dans les plans d’eau d’Oran et on n’a jamais pris en considération nos mises en garde. Et voilà le résultat. Introduire des prédateurs pour réguler la population de la carpe royale dans le lac ou autoriser la pèche sportive ou de loisir ne sont pas les solutions. Il faut éliminer cette cause de pollution et la direction de l’environnement sait d’où vient le problème », affirment nos interlocuteurs. Pour sa part la direction de l’environnement reconnait qu’il s’agit bien d’une pollution par des déchets industriels. Elle compte d’ailleurs, elle aussi, transmettre des rapports détaillés sur la situation, aux autorités compétentes afin d’apporter les solutions indiquées.
S. Ben

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