Se trouvant depuis mercredi soir dans un hôpital allemand spécialisé, après son transfert de l’hôpital central de l’Armée de Aïn-Naâdja, à Alger, le président Tebboune répond plutôt bien au traitement qu’il suit contre la Covid-19.
Mieux, et pour preuve, le constat de son staff médical sur place assurant que son état de santé « s’améliore progressivement ». C’est ce qu’a affirmé, hier, dans un communiqué laconique la présidence de la République qui, soucieuse de donner des nouvelles de l’état de santé du locataire d’El-Mouradia, a tenu à éclairer autant que faire se peut l’opinion publique.
« Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, continue de recevoir un traitement dans un hôpital allemand spécialisé, après avoir contracté la Covid-19. Le staff médical assure que le Président réagit au traitement et que son état de santé s’améliore progressivement conformément au protocole sanitaire », indique cette source, reprise dans une dépêche de l’Agence nationale de presse. Ainsi, les services de communication du palais d’El-Mouradia tiennent à confirmer que le président de la République a bien été atteint par la Covid-19. Ceci, après avoir été soumis, pour rappel et comme assuré officiellement, à des examens médicaux approfondis dans un hôpital spécialisé en Allemagne. Auparavant, plus exactement le 24 octobre dernier, après avoir constaté qu’un bon nombre des cadres de la Présidence et du gouvernement a contracté le virus Corona, le staff médical a recommandé au président Tebboune d’observer un confinement volontaire et préventif de 5 jours. Le mardi du 27 octobre il a été admis à l’hôpital militaire d’Aïn-Naâdja, avant son transfert le lendemain vers l’Allemagne. Depuis lors, comme affirmé hier par le communiqué de la Présidence, le chef de l’État continue à recevoir son traitement contre la Covid-19. Mieux encore, le staff médical conclut qu’il répond positivement à cette thérapie et que son état de santé « s’améliore progressivement. »
Voilà donc une information officielle qui viendra faire taire les de rumeurs et la campagne d’intox au sujet de l’hospitalisation du président de la République.
F. Guellil