Les travaux de la première Conférence médiatique internationale des journalistes et professionnels des médias entamés jeudi, au camp des réfugiés sahraouis, Boudjdour, se poursuivent aujourd’hui, dernier jour, au lendemain, de l’annonce, hier, de la création de la Ligue internationale des journalistes et professionnels des medias solidaires de la cause sahraouie.
La création de la dite Ligue, répond à l’impératif de contrer et mettre à nu la propagande du récit de l’occupant marocain , elle est le couronnement des efforts consentis, auparavant, par les journalistes de divers pays, soutenant la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance, à leur tête ceux d’Algérie.
La reprise des travaux de la Conférence hier, à son deuxième jour, a été marquée, par la tenue, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, par un rassemblement des participants, à l’entrée de la salle abritant cet évènement, au camp des réfugiés sahraouis, Boudjdour, lors duquel, l’engagement de donner un sens effectif à cette journée, par le consentement davantage d’efforts, notamment en réseau, pour contrer la propagande de l’occupant marocain et la politique de deux poids deux mesures, promue par ses soutiens occidentaux, notamment dans leurs médias, pour faire valoir le récit colonial de l’occupant. La Conférence initiée, par l’Union des journalistes, écrivains et auteurs sahraouis, son président, Nafi Ahmed Mohamed a indiqué, hier, que la déclaration finale, soit une plateforme, marquera, la clôture, aujourd’hui, de ses travaux. Lequel document portera, entre autres, sur un des points, mis en avant par les nombreux journalistes venus, des divers régions et pays du monde, sur lequel le réseau international des journalistes et médias solidaires avec la cause sahraouie, se penchera, à savoir « faire valoir le récit sahraoui sur celui du système colonial marocain, briser le black-out qu’impose l’occupant marocain avec ses soutiens sur la lutte d’un peuple pour sa liberté et l’indépendance de son pays, le Sahara occidental et la mise à nu de la propagande et la désinformation du colonisateur et ses soutiens », visant à tromper l’opinion internationale sur la lutte légitime du peuple sahraoui pour sa liberté et l’ indépendance de son pays le Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite sur l’agenda des Nations unies ( ONU) et l’Union africaine (UA). Les intervenants, journalistes et experts de l’Information et communication, de Tunisie, d’Algérie, Mauritanie, Sénégal, France,, Koweil, Liban, Afrique du Sud, Russie, Brésil, Syrie, Colombie, Cuba, Turquie et d’autres pays ont respectivement, lors des tables rondes sur divers thématiques, et notamment du débat qui s’est tenu, hier, après-midi, ont affirmé que « tout récit colonial se heurte à la réalité incontournable qu’impose une cause juste, celle de la lutte légitime du peuple sahraoui pour en finir avec le joug colonial marocain », comme, ont rappelé les intervenants le stipule le droit international, en matière de question de décolonisation. Durant cette conférence, la situation politique, diplomatique et humanitaire, dans le contexte du black-out médiatique imposé par l’occupation marocaine pour occulter la nature de la lutte menée par les Sahraouis pour l’indépendance et promouvoir le récit colonial, ont rythmé, le cours de ses travaux, entamés, jeudi, en présence du ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Sidati, du ministre de l’Information, Hamada Salma Daf, de membres du Conseil national sahraoui et du Conseil consultatif sahraoui, en sus de diplomates, d’écrivains, de journalistes et de militants politiques venus des cinq continents. Intervenant jeudi, le chef de la diplomatie de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Sidati, a indiqué que «la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination doit être présentée par les médias étrangers comme étant une question de résistance d’un peuple contre l’occupation marocaine et ses démarches expansionnistes » affirmant que «le peuple sahraoui demeure résistant toujours, à la veille de la célébration du 51e anniversaire de la création, en 1973, du Front Polisario contre l’occupation espagnole ». Saluant la tenue de cette conférence internationale des journalistes et professionnels des médias solidaires avec la cause sahraouie, pour contrer la propagande et la désinformation auxquels recoure l’occupant marocain, pour faire perdurer sa colonisation au Sahara occidental.
De notre envoyée spéciale dans les camps des réfugiés sahraouis à Boudjdour, Karima Bennour
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