La Fédération internationale de judo (FIJ) a décerné un huitième dan, l’un des grades les plus élevés de cette discipline, à l’Algérien Sid-Ali Lebib, en reconnaissance à son long parcours sportif, a appris l’APS de l’intéressé. Cette haute distinction qui vient de la part de l’instance internationale fait suite au long parcours de Lebib (67 ans), Sid Ali Lebib (67 ans) et ex-ministre de la Jeunesse et des Sports et ancien président du Comité olympique et sportif algérien (CAO) et de la Fédération algérienne de judo (FAJ), est parmi les rares personnalités sportives à avoir atteint le niveau de huitième dan, l’un des plus hauts grades du judo, que seule une poignée de judokas dans le monde possède. » Cette noble reconnaissance qui vient de la part de la plus haute instance du judo (FIJ) constitue un grand honneur pour moi ainsi que pour la famille du judo et du sport algérien en général, d’autant plus qu’elle intervient quelques mois après celle décernée au Maître Ahmed Hifri. », a confié à l’APS Lebib. Et d’ajouter: » Cette distinction clôture une carrière de près de 60 ans passés au service du judo et du sport algérien. Les circonstances ont fait que l’Algérie décroche la même distinction en l’espace de quelques mois. ».
La Qatar missionnait un ex-officier de la CIA pour espionner les responsables du foot
À moins d’un an de la Coupe du monde, le Qatar accumule les scandales. Après celui des nombreux travailleurs immigrés décédés sur les chantiers et les soupçons de corruption, Associated Press révèle que le pays chargeait un ex-officier de la CIA d’aider à espionner pendant des années les responsables du football. Le Qatar a employé pendant des années un ancien officier de la CIA chargé d’aider à espionner les responsables du football pour décrocher l’organisation de la Coupe du monde 2022, selon les révélations d’Associated Press (AP). Après que le Qatar s’est vu désigner en 2010 hôte du Mondial 2022 , il a continué à travailler pour le pays afin de garder un œil sur les critiques qui le visaient dans le monde du football, assure l’agence. Les sociétés de cet agent auraient fourni une variété de services au Qatar en plus du travail de renseignement.
Démantèlement d’un réseau de trafic de psychotropes à Baraki (Alger)
Les services de sûreté de la wilaya d’Alger représentés par la brigade de police judiciaire de la sûreté de la circonscription administrative de Baraki ont procédé au démantèlement d’un réseau criminel spécialisé dans le trafic de psychotropes, a indiqué mercredi un communiqué de ces services. La brigade de police judiciaire de la sûreté de la circonscription administrative de Baraki « a arrêté 4 suspects (dont 3 femmes) pour détention illicite de psychotropes destinés à la vente à Baraki (ouest d’Alger) et d’armes blanches prohibées », précise-t-on de même source. Après parachèvement de la procédure légale, les suspects ont été présentés devant les juridictions compétentes. La brigade de police judiciaire de la sûreté de la circonscription administrative de Baraki a également arrêté 2 suspects pour détention de drogues et de psychotropes, ce qui a permis la saisie de 33,08 grammes cannabis, 407 comprimés psychotropes, 15 armes blanches et un montant en devise issu des revenus de ce trafic. Les deux suspects ont été présentés devant le Procureur de la République territorialement compétent, après parachèvement de la procédure légale. Cette même brigade a procédé à l’arrestation d’un suspect pour détention de 31 comprimés psychotropes et port d’arme blanche. Le suspect a été présenté devant le parquet territorialement compétent, après parachèvement de la procédure légale. Dans cette même circonscription administrative, 4 suspects ont été arrêtés pour détention de psychotropes (plus de 4000 capsules) destinés à la vente. Après parachèvement de la procédure légale, les suspects ont été présentés devant le parquet territorialement compétent.
Un drone de l’armée française abattu par un adolescent avec un lance-pierres au Burkina Faso
Un adolescent est devenu un véritable héros au Burkina Faso, après avoir abattu avec son lance-pierres un drone français qui survolait des manifestants. Ces derniers avaient barré la route à un convoi de l’armée française pour exiger son départ et protester contre la violence et l’insécurité dans le pays. Un drone de l’armée française qui survolait des manifestants au Burkina Faso a été abattu le 20 novembre par un garçon de 13 ans avec un simple lance-pierres. L’appareil, qui surveillait la foule rassemblée depuis la veille pour empêcher le passage d’un convoi de l’armée, a été détruit par celle-ci, tandis que l’adolescent est désormais surnommé « le sniper n°1 » du Burkina Faso. Le convoi logistique, venant de Côte d’Ivoire et à destination du Niger, a été arrêté le 18 novembre face à la pression de milliers de manifestants s’opposant à son passage. Les véhicules ont été bloqués le 20 novembre par des manifestants. Les Français s’étaient repliés sur un terrain vague grillagé en attendant qu’on leur libère la route, mais des manifestants ont voulu forcer le passage et ont lancé des cailloux.
Etats-Unis : la présence du SRAS-CoV-2 chez des cerfs, « inquiétante »
Plusieurs cerfs de Virginie aux Etats-Unis ont été infectés par le nouveau coronavirus, un fait inquiétant pour la lutte contre la pandémie, a rapporté le site Internet canadien de Global News. « La découverte du virus chez les animaux sauvages pourrait sonner le glas de tout espoir d’éliminer complètement la Covid-19 chez l’homme », selon l’article citant des scientifiques. Si le virus circule parmi la faune, il peut muter en de nouvelles variantes, et devenir une source pour réinfecter les humains, a-t-il ajouté.
Un Afro-Américain disculpé après 43 ans en prison
Un sexagénaire afro-américain a été disculpé et remis en liberté mardi par un tribunal du Missouri après avoir passé 43 ans en prison suite à une erreur judiciaire. Kevin Strickland, 62 ans, avait été condamné en 1979 à la réclusion à perpétuité par un jury entièrement blanc, pour un triple meurtre qu’il a toujours nié avoir commis. « Aucun indice matériel ne le liait au crime et il a été condamné uniquement sur la base du témoignage » d’une rescapée qui s’est ensuite rétractée, a relevé le juge James Welsh dans sa décision. De plus, deux des quatre auteurs du raid meurtrier l’avaient formellement mis hors de cause, a souligné le magistrat. « La confiance du tribunal dans la condamnation de M. Strickland est tellement minée qu’elle ne peut pas tenir », a-t-il conclu en ordonnant la « remise en liberté immédiate » du prisonnier. La procureure du comté de Jackson, qui avait demandé l’annulation de la condamnation, a salué cette décision. « Justice est — enfin — rendue pour cet homme qui a tellement souffert de cette tragique erreur judiciaire », a déclaré Jean Peters Baker dans un communiqué. Le nom de Kevin Strickland vient désormais allonger une longue liste d’Américains victimes d’erreurs judiciaires, et se situe parmi ceux ayant passé le plus de temps derrière les barreaux. Selon le « National Registry of Exonerations », un projet mené par plusieurs universités américaines, les quelque 2.500 personnes blanchies par la justice ces trente dernières années ont passé en moyenne 13,9 années en prison, avec un maximum de 47 ans et 2 mois. Obtenir des dédommagements pour ces années perdues n’étant pas toujours facile, l’organisation Midwest Innocence Project, qui a porté le dossier de M. Strickland, a mis en place une campagne de financement participatif sur internet pour l’aider à s’installer dans sa nouvelle vie.