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LA DEUXIÈME COMMISSION DE L’AG DE L’ONU RECONNAIT LA SOUVERAINETÉ PALESTINIENNE SUR LES TERRITOIRES OCCUPÉS : Une gifle de plus pour l’entité sioniste

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La Deuxième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies, qui a adopté un projet de résolution relatif à la souveraineté permanente du peuple palestinien sur ses ressources naturelles, a adopté, par 98 voix pour et 52 contre, une résolution permettant à l’autorité palestinienne de recourir à l’arbitrage de la Cour de justice internationale concernant les pratiques et les mesures expansionnistes de l’entité sioniste dans les territoires occupés, a indiqué  l’agence de presse palestinienne Wafa.

L’Algérie, pays qui a abrité le très réussi Sommet arabe où la centralité de la question palestinienne était au cœur de la Déclaration d’Alger, n’a pas dérogé à son soutien indéfectible à la cause du peuple palestinien en adoptant la résolution. Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a salué le vote en faveur de la décision, affirmant que cela « confirme le droit du peuple palestinien et sa souveraineté sur ses ressources naturelles, y compris la terre, l’eau, les ressources de l’électricité et le gaz ». Jeudi, la Deuxième Commission avait  adopté, par 151 voix, « un projet de résolution relatif à la souveraineté permanente du peuple palestinien dans le territoire palestinien occupé, y compris El-Qods-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles ». Le texte exige de l’entité sioniste occupante de « cesser d’exploiter, d’altérer, de détruire, d’épuiser et de mettre en péril les ressources naturelles de ces territoires qu’elle occupe au mépris des résolutions de la communauté internationale ».
Al-Maliki a souligné que l’occupation sioniste « bafoue les bases du droit international, à travers le mur d’apartheid et la construction des colonies ». Il n’a pas manqué à cet égard d’appeler la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à contraindre l’occupation à respecter les résolutions internationales et à assurer la liberté du peuple palestinien d’exploiter ses ressources naturelles ». L’accélération des projets expansionnistes sionistes en Palestine occupée a vivement préoccupé, mercredi, les délégations de la Quatrième Commission de l’ONU, chargée des questions politiques spéciales et de décolonisation, à l’ouverture du débat sur les pratiques et activités d’implantation sionistes affectant les droits du peuple palestinien et des autres arabes des territoires occupés.
Il faut rappeler, dans ce cadre, que le processus d’annexion s’est accéléré ces dernières années, aidé en cela par la dynamique de normalisation des relations de certains pays arabes avec Israël et le laxisme complice de certains pays occidentaux membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
Venue présenter les deux rapports du secrétaire général de l’ONU sur les colonies de peuplement sionistes en Palestine occupée, y compris El-Qods-Est, et le Golan syrien occupé, la Sous-secrétaire générale aux droits de l’Homme, Ilze Brands Kehris, a indiqué que les projets de construction de colonies de peuplement ont progressé, avec l’approbation de quelque 9 200 logements en Cisjordanie occupée et l’établissement, par les colons, de 16 nouveaux avant-postes. Le transfert par l’entité sioniste de sa propre population civile sur le territoire qu’elle occupe est interdit par le droit international humanitaire et peut constituer un crime de guerre, a rappelé Mme Brands Kehris.
L’occupation sioniste a en outre continué de consolider les blocs de colonies de peuplement à l’aide de routes de contournement et du mur de séparation, outre les expulsions arbitraires, les démolitions de logements et les déplacements forcés. L’année 2022 a été la plus meurtrière depuis 2006 pour les Palestiniens vivant en Cisjordanie occupée, avec au moins 121 martyrs, dont 27 enfants, a noté le président du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques sionistes affectant les droits de l’Homme du peuple palestinien et des autres arabes des territoires occupés, en présentant son rapport annuel. Il a également fait état d’un niveau de violence sans précédent des colons sionistes, dont des cas d’agressions, souvent facilités par les forces d’occupation, qui ont augmenté de 34% depuis 2021.  Il faut rappeler, dans ce cadre, la résolution adoptée par 98 membres de l’Assemblée générale de l’Onu et qui donne le droit à l’autorité palestinienne de recourir à l’arbitrage de la Cour de justice internationale. Cette résolution, une de plus dans le lot de centaines dénonçant les exactions d’Israël dans les territoires occupés a permis de dévoiler au grand jour l’attitude ambigüe de certains pays. C’est ainsi qu’on note parmi les 58 membres qui se sont abstenus lors de l’opération de vote, des pays comme l’Albanie, la Bosnie Herzégovine l’Inde ou encore l’Espagne et la Suède qui a renié les positions pro-palestiniennes défendues par le regretté Olof Palm. On compte également parmi les rangs des abstentionnistes, la Cote d’Ivoire, l’Erythrée, l’Ethiopie, des pays membres de l’Union africaine qui condamne l’occupation des territoires palestiniens ou encore la France, un pays membre du Conseil de sécurité et membre du Conseil de l’ONU des droits de l’Homme.
Slimane B.

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