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Journée internationale du vivre-ensemble en paix : L’Algérie relance la culture de la Réconciliation

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À l’occasion de la Journée mondiale du «vivre ensemble en paix», fixée au 16 mai de chaque année, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, en a donné, hier, pour une première, à l’auditorium de la Radio nationale, le coup d’envoi de la journée d’étude. Lors de son allocution, Djamel Kaouane a fait savoir que : «c’est à l’initiative du président de la République Abdelaziz Bouteflika que le 16 mai est désormais consacré journée internationale de la paix», en soulignant que : «l’Algérie qui avait souffert et fait face, des années durant, aux affres de la barbarie humaine, des atrocités de la colonisation et de l’horreur du terrorisme, cette initiative a imposé la nécessité de consacrer le pardon pour que l’ensemble de l’humanité peut vivre en paix.»
Kaouane précise dans son intervention que : «la démarche concrète du chef de l’Etat à travers la consécration de la concorde civile et l’adoption de la réconciliation nationale, est une démarche qui a permis à l’Algérie d’en finir avec son passé sombre et d’emprunter les voies du développement », a-t-il insisté.
Dans ce sens, le ministre affirme que l’Algérie a toujours consacré la politique du vivre ensemble et du pardon, tels que recommandés par le Coran. « Notre pays a fait de son mieux pour partager son expérience avec les autres peuples en souffrance, car je suis persuadé que la violence ne génère que la violence. »
Par ailleurs, Kaouane a précisé qu’: « on ne peut pas limiter cette thématique universelle en quelques mots seulement. Je voudrais souligner à l’actif de notre pays cet apport à la communauté internationale, et il faut dire aussi que l’Algérie a été devancière dans la formulation de la littérature juridique internationale à travers la résolution 15-14, sur l’octroi de l’indépendance aux peuples et aux pays coloniaux qui témoigne de la lutte de peuple algérien pour son indépendance. »
Pour arriver à une autonomie de penser et à imposer le concept algérien sur la scène internationale, le ministre a indiqué qu’:«il faudra revoir les concepts et adopter nos propres concepts algériens. Le monde est dans une actualité très chaude dans certaines régions, vous savez tous qu’il se déroule un massacre à ciel ouvert. Je rappelle à nos amis journalistes que cela fait partie de la presse, la prégnance des concepts qui nous viennent de l’étranger ne sont pas des affrontements, c’est une armée qui tue des innocents, des enfants et même des journalistes, ce n’est pas un simple affrontement entre les sionistes et les Palestiniens. Je dis ça pour me situer dans la philosophie de cette journée. Vivre ensemble en paix, est le fruit des efforts faits par des génies algériens. Il ne faut pas oublier que la proclamation du 1er novembre a une vocation universelle», a-t-il conclu.
De son côté, Mohamed Laichoubi, l’ancien ministre et médiateur dans le conflit malien s’est proposé d’aborder la construction de relations internationales à travers un survol de l’histoire contemporaine de l’humanité, avec son lot de guerres, de souffrance, d’illusions et de désillusions, mais aussi d’espoir. C’est dans cette perspective d’espoir que l’ancien ministre inscrit la consécration de la journée du «Vivre ensemble». Pour lui c’est «une prouesse incroyable que d’arracher une résolution à l’ONU pour consacrer une journée internationale pour le pardon dans un monde ensanglanté par les conflits et les confrontations», a-t-il signalé.
Mohamed Wali

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