En référence à l’anniversaire de la fondation de l’Union africaine des Télécommunications (UAT), le 7 décembre 1977, les pays africains, dont l’Algérie, ont célébré, hier, comme chaque année, la Journée africaine des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, sous le thème, cette année : « Accélérer l’adoption de l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique grâce à des politiques et à l’innovation au service du développement durable ».
A cette occasion, le ministre des Postes et Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a présidé l’ouverture des activités organisées par le ministère des Postes et Télécommunications, dans ce cadre. Dans son discours, le ministre a souligné que l’Algérie accorde une grande importance au renforcement de l’action commune entre les pays africains, notant que l’Algérie cherche à développer ses capacités pour faire face aux défis futurs, en mettant l’accent sur l’avantage de l’intelligence artificielle comme élément essentiel pour parvenir au développement durable sur le continent. Sid Ali Zerrouki a ajouté que le renforcement de l’innovation et le développement de politiques intégrées sont parmi les principaux facteurs qui aideront l’Afrique à accélérer l’adoption des technologies d’intelligence artificielle dans divers secteurs, contribuant ainsi à construire un avenir numérique prometteur pour le continent. Les événements d’aujourd’hui ont vu la présence de plusieurs ministres des Postes et Télécommunications de plusieurs pays africains, dont la Tunisie, la Mauritanie, le Congo et les Comores, ce qui reflète l’intérêt et la coopération croissants entre les pays du continent dans le domaine des technologies de communication et intelligence artificielle. Les experts soulignent le rôle catalyseur que jouent les TIC dans le programme d’intégration du continent et dans la stimulation du commerce entre les pays africains. Cela exige d’intensifier les efforts pour développer l’infrastructure des TIC et un accès universel significatif, d’où la nécessité d’un investissement accru dans les infrastructures de télécommunications, y compris le haut débit. C’est une des conditions, estiment-ils, d’assurer la réalisation des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063. Selon eux, les technologies numériques peuvent permettre la transformation économique et stimuler la création d’emplois dans la région africaine. Les spécialistes algériens font remarquer que l’Algérie a mobilisé des ressources exceptionnelles pour généraliser les technologies modernes de communication et la numérisation, avec la ferme ambition d’atteindre des niveaux prestigieux. Ils soulignent que l’Algérie bénéficie de la volonté politique des plus hautes autorités du pays, à leur tête, le président Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de la généralisation des technologies modernes de communication et de numérisation des services gouvernementaux, un des axes importants de son programme ambitieux pour la relance économique de l’Algérie. Ils relèvent que l’Algérie dispose d’une génération de jeunes imprégnées des valeurs nationales, en quête de s’imposer et de démontrer leurs compétences dans tous les domaines, à travers les start-up et les moyennes et grandes entreprises, qui ont adopté le processus de numérisation et l’ont parfaitement intégré au service de leurs stratégies.
M’hamed Rebah
